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Circonspect au premier épisode, j'ai hésité à poursuivre. Tout sentait le cabotinage excessif de NINEY, le resucé de La flamme et du Flambeau et leur humour souvent facile, sauvé par un joli...
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le 1 mai 2024
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Déjà évoquée dans le film du même nom "ACAB" adapté du roman de Carlo BONINI, voici un épisode de la vie brute d'une unité de police anti-émeute Romaine.
Sans complaisance mais par forcément à charge, les auteurs ont réussi leur pari avec la dextérité d'un funambule.
Difficile d'être pro ou anti, à moins d'une subjectivité inaltérable, devant le tableau dressé d'une société et de ses forces de sécurité à la dérive.
La série n'est pas sans rappeler la fascinante "Antidisturbios", le versant espagnol de l'action policière ou civile. On retrouve, par exemple, un face-à-face avec ces "animaux" qui endossent le maillot de supporters de foot ultra.
Les personnages ont les gueules de l'emploi, on les imagine volontiers joueurs de "Calcio florentin" et la forme de ces évènements a été soignée. D'ailleurs certaines scènes ont été réalisées avec beaucoup de panache et de virtuosité.
Ici, une bavure, suivie d'une enquête, et l'arrivée d'un nouveau chef mettent à mal un groupe soudé mais border-line.
Certes, les parties familiales, un peu trop larmoyantes à mon gout même si on doit bien nous expliquer que ces sont aussi des "hommes" avec leur sentiments et leur faiblesses, atténuent un peu le propos.
Mais cette vision réaliste demeure A.C.C.A.B.LANTE pour un monde, italien ou pas, qui se radicalise.
Nous voici face à une violence âpre, complexe et sans concession où chacun s'ébat pour son clan et ses intérêts. Bienvenu aujourd'hui dans le monde sécuritaire de demain.
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