Mis sur la liste des "5 animé les plus drôles" selon le joueur du grenier, Detroit Metal City m'avait été conseillé par ma copine qui m'avait dit "quoi, tu l'as pas vu ? mais c'est méga drôle !" Il faut dire que l'histoire d'un mec qui est une super-star du métal contre son grès alors que le gars est super gentil, c'est très couillon.
Et je vais peut-être passer pour un pisse-froid, mais détour du 3eme épisode je me suis dit : "mais c'est pas super drôle en fait." J'avais l'impression que l'animé racontait un peu toujours la même chose et était uniquement basée sur le quiproquo entre le fait que Negishi est très gentil et que son alter-égo Krauser est censé être le diable. D'ailleurs, je trouve que l'animé est limite plus drôle si on se dit qu'il souffre d'un syndrôme de dédoublement de la personnalité.
Je trouvais certains épisodes mal écrit et je HAIS profondément le personnage de la manager, qui n'est juste qu'une facilité scénaristique permettant de forcer Negishi à se mettre dans des situations toutes plus humiliantes les unes que les autres. Les répliques sur sa chatte qui mouille ou pas selon ce qu'elle apprécie deviennent vite répétitives, vulgaires et gonflantes. L'épisode où elle arrive dans l'appartement de Negishi pour qu'il devienne un vrai metalleux ne m'a pas fait rire tant c'était juste l'histoire d'un mec qui se fait bolosser pendant 5 minutes.
Mais bon, j'ai poussé plus loin parce que les épisodes font à peine 15 minutes et que c'était pas le temps que j'allais perdre sur cet anime. Et petit à petit j'ai commencé à apprécier tant parfois ça devenait absurde : les moments où Negishi tente de régler des situations alors qu'il est dans le personnage de Krauser sont hilarantes, il y a vraiment de l'absurdité chez certains personnages (le batteur complètement dans son monde) et dans la débilité totale des fans de DMC. Petit à petit on arrive à un moment où l'animé dépasse le stade "quiproquo + vulgarité" et devient franchement absurde (notamment le tournage d'un film sans queue ni tête.)
De plus, la réalisation est assez inventive : la plupart des épisodes se passent avec des cases entourée de noir qui peuvent changer de format entre deux scènes ou s'élargir à volonté dans une ou plusieurs scène. De plus, le dessin s'il parait moche renvoi complètement au côté absurde du dessin animé où aucun personnage ne ratrappe l'autre.
Dans l'ensemble, je vais sans doute garder un bon souvenir de D.M.C. Dommage que malgré une évolution de la popularité du groupe au fil du temps, l'animé n'ai pas de réelle conclusion et se termine sur le même statut quo qu'au début.