Bon... soupir par où commencer ?
A mon sens les 3 premiers épisodes n'étaient pas vraiment mauvais mais après ça se dégrade de manière croissante... (enfin je veux dire par là qu'ils laissent une forte impression et ouvrent de nombreuses portes, des pistes à exploiter et laisse des questions en suspens. Mais malheureusement ces questions resteront en suspens jusqu'au dernier épisode bordélique et à la limite du grotesque).
Avec quelques fulgurances ici et là.
A noter que la violence et le sexe ne peuvent pas combler le vide laissé par le manque de rythme, la qualité de l'animation qui oscille entre l'originale et le médiocre et le scénario qui s'éloigne à grands pas sans prendre le spectateur par la main.
Les décisions et les changement de comportement des personnages sont aussi stupides que celles des protagonistes des pires films d'horreur qui se séparent ou se disputent uniquement pour servir l'intrigue sans la moindre explication rationnelle.
Pour moi le terme surcoté illustre parfaitement le phénomène Devilman.
Quand je vois l'avis général des gens sur Internet qui se masturbent en hurlant "Il y a de la violence à outrance et du sexe, DU SEXE PUTAIN, regarde comme c'est subversiiiiiiiiiiiiiiif !!!" fapfapfapfapfaaaaaapfapapfapfap
Dans notre société où tout tourne autour du sexe, ce faux tabou qui est présent à chaque instant dans notre quotidien, les pubs à la télé, les affiches dans la rue, les films et séries, Instagram, les sites pornographiques, les applis de rencontre, les discussion au bureau, où le sexe peut être un prétexte à la discrimination, à la haine, à la moquerie, il fait parler, il fait vendre, il n'est jamais loin de nos pensées, je conçois totalement que les gens se jettent sur ce genre de programme comme un héroïnomane qui aperçoit une seringue par terre.
Mais ça ne suffit pas.
L'intrigue a un trou béant en son sein.
Et moi j'ai un trou béant dans ma nuit de sommeil maintenant.
Le seul point sur lequel je ne peux pas contredire Devilman, c'est que l’être humain est faible, manipulable, et monstrueux quand il est poussé dans ses derniers retranchements.
C'est tout pour aujourd'hui, votre dévoué serviteur a bien besoin d'un peu de sommeil, je rends l'antenne !