Pas aussi riche artistiquement parlant (le studio n'ayant plus rien à prouver) que les Silly Symphonies, Donald Duck offre une expérience plus proche des courts-métrages (parlons de séries) Mickey Mouse. Contrairement à l'héritier (forcé) d'Oswald, Donald est un être plus intéressant, plus humain ? Sans doute. Il est en parfait contraste avec cette souris au caractère plus équilibré, (et pourtant très cruelle) que notre très cher Donald.
Ce canard est bourré de défauts : grincheux, colérique, espiègle, maladroit, pas très malin. Mais il a tout de même bon fond, ces espiègleries, et colère émergente (le plus souvent) quand on le pousse à bout. Car ce canard (boiteux ?) est très patient, généreux et aimant (surtout dans les épisodes avec ces petits démons de neveux).
C'est par tous ses points qu'il est si charismatique et qu'on se prend d'affection pour lui. Walt Disney déclara d'ailleurs : "Donald est vraiment un camarade très atroce, avec de mauvaises manières et un caractère vraiment affreux, mais tout le monde l'adore".
Et pourtant, on ne peut qu'être en larmes (de joie, fou rire) quand ce pauvre Donald souffre, et subit toutes les espiègleries du monde. Il faut dire qu'a chaque épisode notre ami en prend pour son grade, alors qu'il ne cherche qu'a vivre sa petite vie tranquille. (bon, c'est vrai que parfois notre ami cherche ou provoque les ennuis qui vont lui retomber dessus). Pour un final toujours aussi percutant lorsqu'il perd son sang-froid ! Pauvre Donald... (continue de souffrir *rire sadique)
L'un des meilleurs personnages du studio Disney, touchant, drôle malgré lui, un chic type ce Donald. J'oubliais de rendre hommage à la voix unique crée par Clarence Nash, qui grâce à cette petite touche donne à notre brave Donald une personnalité unique et complète. À tous les grands enfants de SensCritique, qui se désolent devant les dessins animés actuels, il est temps de retrouver le sourire avec le neveu du grand Balthazar Picsou !