Les meilleurs épisodes de Doraemon !

Je fais le point sur les épisodes qui m'ont marqués d'une manière ou d'une autre. Et peut-être que ça peut servir de guide pour ceux qui n'ont pas le temps de voir +1700 épisodes, huhu. (J'espère qu'il n'y aura pas de limite de caractères cette fois).

Ep. 1. Nobitaland, la ville de toutes les rêveries. Le début de l'aventure, une étape obligatoire.

Ep. 6. La fiancée de Nobita. Ce dernier va dans le futur pour connaître l'heureuse élue.

Ep. 9. Le passeport démoniaque. Grâce à ce passeport, Nobita peut faire tout ce qu'il veut, même les choses les plus viles. Alors il se met à tout saccager, à frapper les autres et même à voler. Puis vient la tourmente... Cet épisode est tout simplement génial. Il apprend aux gosses ce qui pourrait leur arriver sur le plan mental/moral avec une belle justesse, au lieu de l'éternelle engueulade physique.

Ep. 10. Lucky Gun. Dans celui-ci, Doraemon transforme la roulette russe en un jeu amusant, sans aucun mal bien sûr :) C'est pas le genre d'épisode qu'ils oseraient réaliser de nos jours vu l'allure réaliste du pistolet.

Ep. 16. La boitéchange à maman. Shizuka, Nobita et Suneo se demandent laquelle de leur mère est la plus détestable. Alors Dora leur propose un échange de maman à l'aide d'une boite et de photos. J'ai bien apprécié la petite morale de cette histoire.

Ep. 28. Jolie petite Mii-chan. Doraemon fait part de son amour pour Mii-chan, une jolie chatte-robot qui n'est autre... qu'un jouet ! Mais c'est mignon comme tout, l'amour n'a aucune frontière !

Ep. 34. La jeune fille qui ressemblait à un lys blanc. Marquant tout d'abord pour sa scène introductive, un souvenir rappelant la seconde guerre mondiale. En effet, le père de Nobita a connu la guerre étant petit avant de travailler "d'arrache-mains" dans un champs. Ce souvenir lui est revenu à l'esprit en mangeant une tablette de chocolat, celle la même que lui avait offerte une jeune fille au teint de lys, alors qu'il songeait à se suicider. Je n'en dirais pas plus si ce n'est que l'épisode comporte un paradoxe temporel flagrant. Mais bon, c'est assez courant dans la série et ça ne gâche pas forcément le spectacle.

Ep. 36. L'appareil photo à rebours. Bien aimé le coté enquête avec l'appareil photo. C'était comme voir une histoire dans une histoire, un épisode un peu méta finalement.

Ep. 37. Opération Mariage ! Cet épisode raconte la rencontre des parents de Nobita. Il y a encore un time paradox d'ailleurs...

Ep. 43 et 44. Souvenirs de mamie. Nobita se souvient de la gentillesse de sa grand-mère et décide d'aller dans le passé pour la revoir une dernière fois. Il s'aperçoit qu'il n'était pas aussi gentil envers elle qu'elle ne l'a été pour lui.

Ep. 54. C'est la Machine à remonter le temps qui a fait le coup ! Nobita est jugé coupable d'avoir brisé une vitre avec une balle de baseball, mais est-ce vraiment le cas ? L'épisode est sympathique, mais il vaut mieux ne pas être trop regardant sur la logique, du fait de son time paradox (encore un, ouais...). A mon avis, il vaut mieux se mettre en tête qu'il y a comme des boucles temporelles et peut-être une infinité de dimensions parallèles. Ce serait la seule explication logique, bien que bancale et vainement explicable.

Ep. 55. Le plus grand des cowboys. J'aime beaucoup cet épisode de Doraemon. En gros, Nobita propose de faire un concours pour savoir qui est le meilleur tireur, en utilisant l'un des nombreux gadgets de Dora. Mais ici je mets en avant sa réalisation. Elle est plutôt bonne dans l'ensemble et les 2 dernières minutes font clairement appel au code du western avec une tension plutôt bien dosée, et se termine par une petite touche humoristique qui m'a bien fait marrer. C'est en VO, mais les images parlent d'elles-mêmes. Il m'a donné envie de vérifier qui était le storyboarder, et ce n'est autre que Shin'ichi Suzuki, l'une des figures de l'animation des années 60, qui a officié au studio Otogi Pro et au Studio Zero avec les mangaka de Doraemon (et aussi Shôtarô Ishinomori). Je remarque également qu'une grande majorité de mes épisodes préférées ont été soit storyboardés, soit animés par lui. Quant à son réalisateur, ou plutôt réalisatrice, il s'agit de Makoto Moriwaki. J'essaierais de me renseigner davantage à son sujet par la suite.