La série animée répond à la question que personne ne s'est posée : Et si on avait un héros avec une tête de lézard fan de raviolis dans un monde de magie tordu et ultraviolent ?
Si cette question déjantée vous intrigue, bienvenue dans l'univers unique et tortueux de Dorohedoro.
Au centre de cette aventure se trouve Caiman, un gars avec une tête qui pourrait rivaliser avec n'importe quel cosplay de convention. Sa mission ? Retrouver celui qui a transformé sa tête d’humain en celle d’un lézard. Pour cela, il évolue dans un monde où la magie est aussi commune que les problèmes de connexion Internet.
Mais ne vous inquiétez pas, il y a une méthode dans cette folie. Les personnages, du lézard sympa aux méchants sortis d'un cauchemar, sont l'âme de Dorohedoro. Caiman et son acolyte forment le duo improbable qui pourrait rivaliser avec n'importe quel buddy movie, les méchants sont tellement décalés qu'on ne peut s'empêcher de les aimer malgré leurs côtés sombres.
Une petite mise en garde cependant : l'humour particulier de Dorohedoro est comme une pizza à l'ananas ! Sois vous l'adorez, soit vous vous demandez ce qui ne va pas avec cet animé.
Côté animation, C’est une franche réussite. Bien que parfois chaotique, elle s'harmonise étrangement avec le ton de la série. Les scènes d'action sont délibérément frénétiques, ajoutant ainsi une touche de flottement qui maintient l'attention du spectateur.
Les visuels, détaillés et grotesques, s'inscrivent parfaitement dans l'univers décalé, contribuant à créer une atmosphère immersive qui vous happe littéralement la tête, comme le héros (j'ai recommencé).
Pour finir, Dorohedoro est un bijou d'animation qui ne prend rien au sérieux, sauf la vengeance et le déferlement de violence qu’elle engendre.
Si vous recherchez une expérience délirante, un cocktail d'absurdité, une bonne dose de rires et que l'idée d'une tête de lézard qui résout des mystères en avalant celles des suspects ne vous effraie pas, alors cette série est faite pour vous.