Un titre volontairement provoquant pour une critique qui ne l'est pas moins et qui paraîtra sans doute excessive à certains... dans l'espoir de faire réfléchir...
...et choquer les esprits étroits!
Les virus ont un rôle nécessaire à la vie et à l'équilibre de la nature.
Ils corrigent les déséquilibres lorsque les prédateurs n'ont pas suffi.
Ils sélectionnent les individus les plus résistants au profit de la survie de l'espèce.
Ils favorisent l'évolution indispensable à la vie.
La paléontologie nous a appris que les espèces qui n'évoluent pas disparaissent au profit de celles qui se sont adaptées. Les virus apparaissent et disparaissent avec les modifications du climat, de l'environnement, du mode de vie.
L'homme est une espèce adaptable à tous les climats, à tous les types d'alimentation. Sa seule spécialisation serait éventuellement sa dépendance à une société technologique.
Il reste donc une espèce à fort potentiel, qui pourrait s'adapter à de multiples variations de son environnement, contrairement aux nombreuses espèces qui disparaissent de son fait.
Pourtant, il crée un déséquilibre comme la planète n'en n'a jamais connu.
La densité de nos populations, la masse biologique énorme que représente notre espèce dans l'ensemble de la vie, ont pour conséquence une gigantesque promiscuité, facteur important favorable à la naissance de virus adaptés à l'homme.
La conséquence naturelle est l'apparition de plus en plus fréquente de nouvelles souches virales et cela ne peut que s'accélérer.
Le grand problème est que nous refusons de nous soumettre à cette sélection naturelle.
L'HOMME REFUSE L'EVOLUTION"
L'histoire de la vie nous a pourtant montré que c'est la seule alternative à l'extinction.
Le Covid-19 n'est rien de plus qu'un rhume contre lequel nous n'avons pas encore les anti-corps. Pourtant, il semblerait que près de 80% des personnes infectées ne montrent aucun symptôme (les statistiques françaises ne sont pas fiables car les dépistages ne se font que sur les personnes présentant des symptômes graves). Cette maladie, probablement destinée à devenir saisonnière, n'apparaîtra quasiment plus dans une population qui aura acquis les anti-corps.
Par ailleurs, on considère qu'une épidémie s'éteint lorsqu'elle a touché 60 à 80% d'une population car le virus ne rencontre plus suffisamment d'individus n'ayant pas d'anti-corps pour se développer.
Selon les dernières informations, le Covid-19 tuerait environ 1% des personnes infectées, alors que la grippe espagnole aurait tué entre 2,5% et 5% de l'ensemble de la population mondiale. Il faut bien distinguer les % calculés sur une population de ceux pris sur les cas reconnus officiellement.
A l'époque, l'Europe étant en guerre, la censure n'a pas permis à l'hystérie collective de s'installer.
Aujourd'hui la télévision, l'information en continu, les réseaux sociaux avec leurs "fake news" ont instauré un climat d'hystérie collective. Nos élus qui ont peur du jugement des électeurs pratiquent le "principe de précaution" et se cachent derrière des "conseils scientifiques" qui prennent tout à coup conscience d'être exposés en première ligne et se cachent eux aussi derrière ce fameux principe de précaution, craignant le jugement populaire. Ils n'ont sans doute pas tort, car demain l'opinion voudra des coupables. Les médias, comme à leur habitude, font monter la mayonnaise, les réseaux sociaux l'hystérise, la population a peur et accepte de se terrer.
Laisser se développer cette pandémie aurait un coût très élevé, mais peut-on vraiment s'en protéger? Et quel sera le coût de notre hystérie? Ne sera-t-il pas encore plus élevé?
Chaque fois que nous refusons de nous soumettre à la sélection naturelle, nous nous affaiblissons à l'échelle de notre espèce.
Comme nous n'avons pas eu la sagesse d'organiser des tests systématiques, il serait utile pour tirer des conclusions qui ne soient pas fantaisistes de faire des recherches statistiques sur la part de population ayant des anti-corps au Covid-19, après la pandémie, pour savoir quelle part réelle de la population a été infectée.
D'autres pandémies suivront, de plus en plus fréquentes.
Que ferons-nous?
Mais je suis sans doute un mouton: je vais voter quand on me le demande et je respecte les consignes de confinement. En d'autres temps, aurais-je suivi les consignes de celui qui "faisait don de sa personne à la France"? Tant de dévouement civique et de bonnes intentions m'auraient-ils amenés à rejoindre la cohorte de tous ces braves gens qui chantaient "Maréchal nous voilà"?
Il faut beaucoup de force, ou être bien jeune pour se révolter contre la dictature des conventions et du raisonnable.