Le drame raconté est prenant car il est universel, terreur de tout parent.
Nicole Kidman travaille sur des projets et des rôles à visée sociale, explorant l'âme humaine, très bien.
Mais là Nicole Kidman a 57 ans et elle a le rôle, de Margaret la mère de trois enfants dont le dernier doit avoir 4 ans.
Quel est donc ce miracle qui permet à une mamie d'avoir un enfant à la maternelle ? Aucune explication. C'est comme ça, et même si tu l'as vue jouer des roles de trentenaire dans les années 90, ben t'oublie.
(D'ailleurs son visage est tellement tiré, gonflé, injecté qu'on peine à y lire un début d'expression. Pourtant j'ai beaucoup aimé nine strangers et Big little lies. Mais c'est plus que gênant pour ce rôle).
On enchaîne les épisodes, car l'histoire tient en haleine et c'est bien réalisé mais ça manque de développement sur certains aspects.
Car même si l'horreur du drame nous étreint, j'ai eu du mal à me sentir proche de Margaret et d'Hillary (voisine de palier de Margaret sans enfant), un peu plus de Mercy (jeune coréo-americaine) et d'Essie (mère et grand mère au service de la famille).
Plus facile avec les hommes, bien sûr à l'arrière plan, mais parfaits, tant dans l'écriture de leur rôle que l'interprétation.
On visite Tokyo, il y a de très belles scènes comme celle où bloquées par une pluie diluvienne, les nounous (et autres utilisateurs des transports en commun) sont contraints de s'abriter momentanément où ils peuvent.
Ils savent que cela va durer et font contre mauvaise fortune bon cœur en s'abritant à même le sol pour patienter, piquer un somme ou dans le cas des nounous jouer à un jeu et échanger sur leurs employeurs. Elles rient, chantent et s'amusent avant de reprendre leurs activités.
Une scène qui en dit long sur la manière de réagir, et ou, faire face aux aléas de la vie ou aux tragédies par ces deux classes sociales.
Ça manque de développement, peut-être même de profondeur alors que l'histoire est bien racontée et évite certains écueils.