Fargo, ou l'empire blanc

Note : Critique de la saison 1

J'ai pour habitude de parler d'un thriller (ou quelconque film avec un ou des "méchants" en bien à partir du moment où, ce ou ces méchants parviennent à attirer ma sympathie. A partir de là, je pense que le 9/10 s'impose. Je le recommande à tous les gens qui, comme moi, ont passé trop de temps ur le canapé avec leurs collocatairs, parents, frères, soeurs, cousins ou que sais-je encore à regarder la dernière bouse américiane rempli de clichés et qui nous pond un héros qui semble avoir subi un lavage de cerveau de l'abbé Pierre.
Fargo nous offre la possibilité de rire avec Mr le méchant, comme quoi ce chenapan n'est pas si noir que ça ; il a peut être même des bons côtés tiens !
De l'autre côté, tout n'est pas blanc non plus. De nos jours, avec l'amélioration de la qualités de nos films et séries, cette aspect nuancé n'est certes plus rare, mais cela reste la principale qualité d'un chef-d'eouvre.

Pour ce qui est du casting, Fargo m'a fait découvrir de nouveaux acteurs, comme Alisson Tolman ou Billy Bob Thornton. Eh Eh... Je ne suis pas encore un expert comme beaucoup ici. Bob Odenkirk est aussi excellent : je n'ai aps été tenté une seule fois de faire la comparaison avec Breaking Bad, alors Freeman n'a pas coupé au parallèle avec Sherlock. Le reste du casting est bon, même s'il n'y a pas de claque telles que Matthew McConaughey (True Detective) ou Benedict Cumberbatch (Sherlock).

Bref, que du bon, qui régalera vos yeux de ces merveilleuses étendues blanches. Dépaysement garanti !