Cette série ne se contente pas de s'inspirer du Fargo des frères Cohen : elle est un hommage de tout leur univers.
Les références au film sont partout : décors, musique, région bien sûr, mais aussi et surtout des morceaux entiers de dialogues empruntés à l'original et transposés dans d'autres intrigues.
On retrouve cette dichotomie formidable des Cohen : 90% de personnes médiocres et de losers, animés seulement par leur égoïsme, pour 10% d'honnêtes qui tentent de se frayer un chemin au milieu de tout cela et d'être justes.
La descente aux enfers fulgurante de Nygaard dès le premier épisode de la saison 1 pose les jalons d'un thriller formidable ; dans la saison deux, c'est plutôt le couple Peggy-Ed, à des annéees-lumières de la mafia Gerhardt, qui donne le ton.
Mention spéciale pour une certaine scène dans une supérette, hommage très direct à No country for old men.