Titre de critique n'ayant que peu à voir avec la série mais faisant marrer l'auteur.
Plantons le décor.
Scène dressée sous le soleil californien.
Elèves avec des pompons sur la tête (Sont-ce des pompons ? Cela n'est pas le terme adéquat, je crois.).
Remise des diplômes, donc.
Duh.
Felicity ose adresser la parole à son crush du lycée, bellâtre aux cheveux clairs, souples et ondulés, dont la réponse va entraîner une réaction tout à fait mesurée et proportionnée, à la hauteur des émois hormonaux adolescents. Pour plus d'informations, l'épisode 1 de la saison 1 se tient à votre disposition.
Felicity est d'une candeur et d'une honnêteté désarmantes mais ce qui paraissait attendrissant vire peu à peu au harcèlement caractérisé.
Ce que vous n'auriez jamais osé dire à l'objet de vos transports, à juste titre à jamais muets, elle se charge de le communiquer.
Héroïne de fiction, elle se retrouve au milieu de formes géométriques amoureuses (triangles, parallélépipèdes, que sais-je) en dépit d'une personnalité qui aurait pu la cantonner au rôle de marginale qu'elle tenait au lycée.
Les mecs mijotent à petit feu, suffoquent à grand feu et, surtout, lui courent après, animés par de doux feux. Non pas qu'elle attise, non. Elle éteint. Elle rallume. Elle éteint. Elle rallume.
L'important semblant être d'avoir en permanence un brasero au-dessus duquel réchauffer son cœur tendre et mou.
En tant que spectatrice j'avais pris un parti dès les premières minutes. Ardu a été le visionnage de la succession d'épisodes sans pouvoir intervenir alors que mon favori se morfondait, sans espoir, mais avec espoir, mais sans espoir, mais avec espoir, pour cette face de laitue .
Quatre saisons, quatre saisons de tergiversations, dont on sait exactement où elles vont mener. Peut-être est-ce normal, d'avoir une vision plus éclairée de la vie des gens lorsqu'on la regarde depuis sa propre lucarne. Le recul, la prise de distance, l'objectivité.
Toujours est-il que chez Felicity, l'évidence est là, installée très tôt, MÊME POUR ELLE vindiou, et que tant d'épisodes qui rebondissent et fatiguent le spectateur (moi, du moins), ne font que fragiliser et décrédibiliser les dernières minutes de la série alors que ce dénouement, c'est ce que l'on attend depuis si longtemps.
N'y aurait-il eu qu'une saison, je lui mettais facile 7 avec un beau cœur vert.
Les 3 suivantes sont de trop.
C'est typique.