Ça démarre très bien. Le jeu des réseaux sociaux et comment ils peuvent être utilisés est assez bien vu.
Et très vite, ça patine. On perd le jeu de piste à la Seven. Certaines victimes sont carrément survolées. Aucun des éléments du mode opératoire n’est symbolisé (oui bon ok les pouces c’est parce qu’on est accro au smartphone ?) et approfondi.
Les personnages sont écrits avec un seul trait de caractère : fonctionnaire odieux monotache à qui il ne faut pas trop en demander, commissaire froide mais ça va en fait, flic taigneux mais on sait jamais pourquoi… L’enquête n’aboutit jamais à rien, et d’ailleurs c’est certainement pas grâce aux flics qu’on connaît l’issue
mais juste parce que le complice se rend ! Puis bon les scénaristes sont clairement en roue libre sur comment une jeune fille peut massacrer et déplacer plusieurs personnes dans un hôpital alors qu’une patiente est sous haute surveillance et sans que personne ne remarque quoi que ce soit.
La morale est très exagérée et on aurait pu dire des choses beaucoup plus subtilement sur les ravages des réseaux sociaux. Clairement y’a de quoi sensibiliser autrement (coucou Black Mirror).
Sinon la musique est cool, surtout celle du générique. Et c’est parfois plutôt bien joué.