Difficile de prendre cette série comme autre chose qu’une pastiche du voyage dans le temps. Jouant sans honte sur tous les clichés du genre possible, n’hésitant pas à surenchérir avec les clichés possible d’un monde futuriste post-apo, la série n’oubliera pas non plus de verser dans la référence de ses illustres prédécesseur, de façon parfois cynique, à chaque épisode. Les personnages sont caricaturaux et la série na conscience et joue avec, avant de réaliser qu’il serait peut-être temps de les développer dans la deuxième moitié. On a clairement la sensation que la première moitié n’est qu’un gros délire de fan, qui fonctionne parfois, avant de réaliser qu’il serait peut-être temps de poser des bases plus solides pour perdurer. Le casting est dans l’ensemble moyen à correct (Derek Wilson est clairement au-dessus du lot) et c’est techniquement réussi même si pas extravaguant.
Bref, ça vaut le détour par curiosité, mais il n’y a pas vraiment de quoi s’attarder plus longtemps que la première saison qui fonctionne bien par elle-même.