"My solitude has ceased to be solitude. I am surrounded by the goddesses of revenge."
Directement basé sur le classique éponyme d’Alexandre Dumas, Gankutsuou ou le Comte de Monte Cristo courait clairement le risque d’un échec patent, et de se voir victime de son ambition apparente. Il s’avère que bien au contraire, la série se révèle à la hauteur à travers cette adaptation moderne, exploitant parfaitement l’histoire et l’univers de son matériel source, lui restant fidèle tout en l’agrémentant de modifications l’en différenciant. Offrant dès lors un récit rondement mené souvent riche et captivant, qui plus est nanti de dialogues élégants, son principal atout réside pourtant peut-être bien ailleurs. En effet, Gankutsuou s’impose comme une véritable réussite artistique, dont la réalisation bénéficie de visuels tout aussi originaux qu’esthétiques et détaillés, a fortiori pour son époque de production. Cerise sur le gâteau, Nakata Jouji délivre une interprétation charismatique de son antihéros.