(Je fais ma critique ici et pas sur l'ancienne série, vu que cette adaptation va plus loin, mais en gros, ça vaut pour les deux.)
D'abord, posons le contexte: je n'aime pas beaucoup les shojo. Il n'y en a pas beaucoup qui trouvent grâce à mes yeux, à part Nana... Et visiblement Glass no Kamen (plus connu dans le monde francophone en tant que 'Laura ou la passion du théâtre'... cette trad... XD).
À l'époque où j'avais vu la première adaptation, ça ne m'avait pourtant pas frappé. Pour moi, c'était juste un "Jeu, Set et Match" ou un "Jeanne et Serge" version théâtre: sympa à regarder quand on n'a rien à faire, mais rien de très folichon, en somme.
Un puis un beau jour en glandouillant sur le net, je découvre que ce dessin animé de mon enfance ne retraçait en fait qu'une bonne douzaine de tomes... sur 49! En bonne curieuse que je suis, j'ai voulu savoir ce qui se passait dans ces tomes non adaptés.
J'apprends alors coup sur coup que l'histoire n'est en fait même pas encore terminée à l'heure actuelle, mais qu'il y a eu un drama (avec une fin par contre, approuvée par l'auteur de surcroit), et qu'ils ont fait un nouvel animé tout beau tout neuf, tout moderne avec une Sidonie Lecuyer avec une toute nouvelle gueule! Et ouais, fini le look "Miss Papillon" de Jeu, Set et Match (c'était peut-être ça qui me donnait l'impression que c'était la même histoire, transposée au théâtre).
Je me suis alors débrouillée pour choper le drama et la nouvelle adaptation. Et franchement, en redécouvrant l'histoire, je l'ai trouvée vachement sympa!
Laura/Maya, aussi niaise qu'elle peut l'être, ne m'est pas insupportable (même si je n'irai pas jusqu'à dire que je l'aime bien), chose rare pour les shojos du genre... Et Sidonie/Ayumi est une rivale décidément très charismatique. L'une comme l'autre sont complètement folles, frappées, jetées,... et tout ce que vous voulez, mais ça donne justement une idée de l'ampleur de la passion qui les animent pour le théâtre. Et c'est en fait ça qui rend l'histoire aussi agréable à suivre. Leur rivalité est féroce, mais empreinte de respect mutuel. Elles ont des talents et des contextes opposés, mais leurs objectifs sont les mêmes: Maya, le talent brut et instinctif qui doit faire sa place à partir de rien VS Ayumi, l'enfant-star qui baigne dans le milieu depuis toujours et qui doit travailler d'arrache-pied pour qu'on la reconnaisse comme une actrice à part entière, et pas comme la "fille de". (Je me rend compte en écrivant ces lignes qu'on retrouve la même opposition entre Hikaru et Akira dans Hikaru no Go, et que ce sont des rivalités que j'adore visiblement suivre... xD)
Et enfin, je dois avouer que je suis assez friante de la relation Maya/Masumi. Bon, okayyyyy, le gap de 11 ans est plutôt beaucoup problématique, mais faut faire abstraction... xD C'est pourtant une relation contrariée assez classique qui me fait habituellement lever les yeux au ciel, mais étonnamment, dans Glass no Kamen, je suis impatiente comme une laide de savoir la suite de leur amour impossible... How come?! XD
Voilà, vous l'aurez compris, j'aime bien ce shojo. J'ai un peu du mal à l'avouer, mais j'ai réellement pris du plaisir à le suivre. J'espère que l'auteur pourra quand même nous sortir une FIN avant de mourir, parce qu'à ce rythme-là, on est en droit d'avoir des doutes... :p