L'âge des formules
Commençant très bien avec ses connotations 'politiques" inhabituelles (la vie n'est pas rose pour la classe moyenne américaine...), et sa formule à l'évidence initialement rassurante ("Desperate...
Par
le 15 août 2018
10 j'aime
Voir la série
-> Good girls : mamans armées et dangereuses
Good Girls, pour faire court, c’est comme si Desperate Housewives avait rencontré Breaking Bad, avec un petit arrière-goût de Weeds. Derrière ce côté banlieusardes qui cherchent à tromper l’ennui il y a un scénario bien plus développé et intelligent qui va traiter et critiquer des sujets des plus sérieux : sexisme, viol, inégalités économiques des Etats-Unis et son système de santé, la maladie et bien d’autres.
Tous ces sujets vous semblent denses ? C’est normal, ils sont le reflet de la trame scénaristique de Good Girls. La série est incroyablement riche en rebondissements. Durant les 10 épisodes de cette première saison, il n’y a pas un seul temps mort. Good Girls enchaîne, avec un équilibre parfait, les scènes comiques et dramatiques. Et si au début on a le temps de souffler un peu, le rythme s’accélère crescendo jusqu’au cliffhanger final qui nous laisse tout simplement sur notre faim (une bonne grosse faim de loup). On veut savoir la suite et non, on ne veut pas quitter Beth, Annie et Ruby. Car qu’est-ce qu’on se marre avec elles !
Good Girls est drôle, mais tellement drôle. Elle déborde d’un humour intelligent et jamais borderline. Et les répliques ! Certaines sont à mourir de rire preuve de la qualité d’écriture de la série.
Les trois filles ont une conscience de gentilles, ce sont des mères de familles bien sous presque tous rapports, ce qui provoque des situations totalement absurdes. Quand on pense que c’est bon, que Beth, Annie et Ruby vont enfin pouvoir s’en sortir, il y a toujours un élément qui vient perturber leur plan et les enfoncer toujours un peu plus profondément dans les emmerdes. Car oui, quand on est apprenties arnaqueuses, on fait pas mal de gaffes. L’apprentissage de la vie quoi. Mais les trois amies vont apprendre, évoluer, prendre en autonomie et en confiance pour devenir des femmes qui affrontent des combats modernes.
Le casting est en grande partie responsable du plaisir que l’on prend en regardant Good Girls. Je suis amoureuse de ce trio, de ces trois personnalités, de ces trois actrices en harmonie et pleine de talent : Mae Whitman (Annie), Retta (Ruby) et Christina Hendricks (Beth).
Et bordel, que ça m’a mise en joie d’apprendre qu’une saison 2 est d’ores et déjà commandée par la NBC (diffuseur US) parce que ce dernier épisode… ARG !! Si vous cherchez une série pour votre été, ne cherchez plus, vous l’avez trouvé ! C’est en tout cas un joli petit coup de cœur pour moi.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 19 oct. 2018
Critique lue 1.7K fois
4 j'aime
D'autres avis sur Good Girls
Commençant très bien avec ses connotations 'politiques" inhabituelles (la vie n'est pas rose pour la classe moyenne américaine...), et sa formule à l'évidence initialement rassurante ("Desperate...
Par
le 15 août 2018
10 j'aime
-> Good girls : mamans armées et dangereuses Good Girls, pour faire court, c’est comme si Desperate Housewives avait rencontré Breaking Bad, avec un petit arrière-goût de Weeds. Derrière ce côté...
le 19 oct. 2018
4 j'aime
Sous le nom de GOOD GIRL, se dresse une série disponible sur Netflix, qui s'inspire grandement de précédentes recettes à succès. Trois mères de familles aux situations compliquées, nouant des liens...
Par
le 11 juin 2019
3 j'aime
Du même critique
-> Elite : problèmes de riches Elite, je suis allée jusqu’au bout juste pour savoir si ma théorie du tueur.euse était juste (oui, j’avais raison). Je me suis endormie à chaque session de...
le 19 oct. 2018
17 j'aime
1
Bon, ayant grandi avec Sabrina et Salem, cette revisite à la sauce Archie Comics Horror feat Netflix ne pouvait que m’attirer et me plaire. Pourtant, après le visionnage de la première saison des...
le 29 oct. 2018
15 j'aime
1
j’avais tellement peur en allant voir Célibataire, mode d’emploi. Peur d’assister pendant 1 h 50 à un Rebel Wilson’s show. Cette fille transpire tellement la comédie que je la voyais déjà déteindre...
le 1 mars 2016
15 j'aime