Greek, de prime abord, pourrait être une série bateau, à mi-chemin entre les séries concernant les jeunes lycéens et celles types Desperate Housewives où toutes sortes de situations inconfortables et rocambolesques arrivent...
Et bien non! Dès que l'on commence Greek, on se rend compte d'une chose : C'est original.
Enfin une série qui ne traite pas uniquement que des déboires amoureux de petits lycées énervants. Non, là, on a à faire avec des universitaires et leurs problèmes existentiels de fraternité, d'études et de passage dans l'âge adulte.
Car oui, les histoires d'amour ne sont pas le fil conducteur du scénario. Le fil conducteur, c'est les relations que de parfaits étrangers nouent entre eux en devenant frères ou sœurs, c'est aussi l'affranchissement de soi, le passage à l'âge adulte (le vrai âge adulte).
Et le personnage qui représente le mieux ce état d'esprit, c'est Cappie. Sans aucun doute le personnage préféré des dames, il est très intéressant à analyser. Son être, sans cesse tiraillé entre l'envie de rester un enfant et celui de grandir fait de lui un personnage attachant que l'on a envie de câliner! Mais il est plus que cela. Il est un message : On doit tous avancer dans la vie et grandir.
Mais pour moi, le véritable héro de cette histoire est Rusty. D'ailleurs, c'est lui que l'on voit en premier, dans l'épisode 1. C'est d'ailleurs lui qui subira l'évolution la plus étonnante (si on met de côté son colocataire Dale, personnage secondaire mais vraiment intéressant). Rusty incarne tout ce qu'on aimerait être. Intelligent, sociable, tenace, populaire et courageux... Difficile ne pas s'attacher à lui.
Ce personnage nous fait voir un côté idyllique de la fac. Oui, la fac c'est dur, mais si on persiste et si on le veut vraiment, on peut tout faire ! Un nerd, ayant vécu toute sa jeunesse comme un paria, qui devient président des Kappa Tau, et bah ce n'est pas rien... En plus, il s'emballe la nana vraiment mignonne à la fin.
Cette série m'a apportée de bons moments de détente. Sa durée (4 saisons) est idéale puisque ni trop longue ni trop courte. La fin est bien ficelée et conclue comme il le faut. (Avouez-le, vous aussi vous avez tiré une petite larme sur la scène finale?).
Bref, une série pensée comme un film, avec un bon scénario qui ne prend pas les téléspectateurs pour des abrutis.
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