Bitter Crown
Guilty Crown est un excellent anime, peu rivalisent au niveau de la réalisation (!), les musique (crées par supercell) sont géniales, et véhiculent une émotion qui renforce celle de la série, mention...
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le 29 mars 2012
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3
Le syndrome de la coquille vide est un terme que j'emprunte à certains youtuber et qui est utilisé pour désigner un oeuvre à la forme impeccable mais au fond inexistant. En somme c'est comme avoir une boite en or sertis de diamants designé par Philippe Starck pour ne rien n'y mettre.
Et si je vous saoule avec ça c'est que j'ai passé un long moment lors de mon visionnage de "Guilty Crown" à me demander s'il n'avait ses caractéristiques. Donc voyons ça ensemble
Commençons par la forme. Là il faut bien admettre que "Guilty Crown" est proche de la perfection.
L'animation est magnifique, détaillé et rend très bien. Les scènes d'action ont rythmées et cadrées suffisamment bien pour que l'on arrive à se repérer dans l'espace. Les scènes montrant Tokyo dévastés sont très réussie et réaliste.
Au niveau de la musique pas grand chose à redire. Les OST sont de qualités et accompagnent parfaitement les situations. J’emmétrais juste une réserve sur les openings qui sont bon mais loin d'être mémorables.
Bref niveau forme c'est du tout bon. Voyons le fond maintenant
Et là ça se gâte plutôt fortement.
Le scénario tout d'abord, il a fait beaucoup parler de lui vu qu'il a souvent était assimilé à celui d'un animé culte "Code Geass". Bon autant le dire directement on est à des années lumière de ce dernier tant en terme de qualité qu'en terme de points commun. Ce scénario est facilement scindable en 2 parties.
La première partie suit la vie d'un groupe terroriste utilisant Ouma Shu (le héros), un lycéen pour arriver à ses fins qui et de bouter hors du Japon le GHQ. Ce dernier étant un organisme issu de l'ONU crée il y a une dizaine d'année pour aider le pays nippon à faire face à une épidémie particulièrement virulente : le virus de l'apocalypse. Si le groupe utilise un lycéen comme botte secrète c'est parce que ce dernier a obtenu par accident le "Pouvoir du roi" permettant d'extraire des Voids qui s'avèrent fort utiles. Bon rien à dire sur cette partie si ce n'est qu'elle est fort classique, manichéenne et quelle n'amène absolument aucune réflexion.
La seconde partie est beaucoup plus dense. Tokyo est mis en quarantaine à cause d'une recrudescence du virus survenue à la fin de la première partie et menace que se faire rayer de la carte par le nouveau chef du Japon/GHQ. Ici on suit comme Shu et ses amis du lycée vont survivre et tenter de fuir cette quarantaine et les véritables intentions du chef du Japon/GHQ qui sont en fait (ATTENTION SPOILER!!!!) de permettre à l'Homme de passer à un nouveau palier de l'évolution en faisant s'accoupler le cas zéro de l'épidémie avec l'ancien chef des rebelles mais problème il faut un corps à la donzelle, corps qui est avec Shu et qu'il faut donc récupérer. Cette partie est intéressante mais à 2 gros problèmes. Elle est trop rapide ce qui fait que les ficelles utiles à l'avancée du scénario sont en fait des poutres apparentes ( par exemple Shu doit devenir complètement schizo pour faire avancer l'intrigue) et les sujets de réflexions qui sont enfin abordés ( faut il sauver tout le monde au risque de tout faire capoter ou en sauvée une poignée en sacrifiant les autres?,...) ne sont que survolés. Le second problème ben c'est que c'est le scénario d'"Evangelion" et que donc c'est une repompée.
Et puis il y a la fin. Vous vous souvenez au lycée quand on rentrait d'un week end ou d'une sortie et que l'on se rappelait qu'il y avait un DM de maths à rendre pour le lendemain? Ben là les scénaristes on eu la même situation, tout comme nous qui asseyaient de se raccrocher aux branches en espérant un 8, ils ont essayé de rassembler les bout de l'histoire pour tout boucler harmonieusement. Et comme nous qui nous ramassions un 2 ils se sont vautrés en nous proposant une fin tellement WTF quelle doit faire intervenir un Olympus ex machina.
Bon ok le scénario est plutôt mauvais mais qu'est-ce qui peut sauver le fond de cet animé. Pas les personnages en tout cas , les personnalités sont calquées sur "Evangelion" ou "Code Geass" il n'y a guère que Shu qui a une évolution intéressante mais bon il est normal et ne fait que subir les éventements durant 17/18 épisodes ce qui n'aide pas trop à s'y intéresser. Les relations entre les persos sonnent faux en tout cas pour les rôles principaux, les secondaires sont intéressants et attachants.
Les voids sont inintéressants, ils représentent la matérialisation de l'âme/personnalité de la personne de qui on l'extrait. Et même si je me demande qu'elle personnalité il faut avoir pour que son void sont un vase Miing il faut bien avouer que le concept est original et qu'il propose les rares bonne trouvaille du scénario.
J'ai bien aimé, rapport à la médecine oblige, le virus de l'Apocalypse et tout son backgorund même si il donne des signes plutôt singulier et que j'ai pas compris en quoi une chanson peut l'atténuer ou l'aggraver ni pourquoi le cas zéro ce cette épidémie est censé donner une nouvelle espèce au genre humain. Mais ça donne un aspect SF et mystérieux qui rend la série unique.
En résumé le fond est présent à minima et à la condition que l'on veuille bien creuser.
Bon il est temps de passer au constat. Une forme irréprochable et un fond quasi inexistant : oui "Guilty Crown" souffre bien du syndrome de la coquille vide, il est faible oui mais il est bien présent
Par contre à regarder comme simple divertissement c'est parfait ce qui explique mon 6
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Créée
le 9 oct. 2014
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