Les supers-détectives de Yokohama
Particulier dans son animation, la première saison d'Hamatora est pourtant surprenante dans la solidité de sa bande, son antihéros cool et drôle et son ambiance oscillant entre moments de paresse agréable et combats décisifs et parfois violent. Plutôt classique au départ, Hamatora nous montre la vie agité et surprenante d'un duo de détectives, Nice et Murasaki, accompagné de la petite Hajime trouvant refuge dans un café typique et qui ont la particularité d'être des détenteurs de Minimums, des pouvoirs obtenu a la naissance et qui peuvent se développé au fil des années, un pitch qui m'a rappelé Heroes mais qui reste plus cohérent et moins prétentieux que cette dernière : des enquêtes alternant investigation et combats entre détenteurs, un trio de base qui fonctionne bien, des personnages secondaires intéressants ou amusants mais quelques longueurs, et un cliffhanger final qui, par contre, fonctionne a merveille et donne l'envie de découvrir Re : Hamatora, la seconde et dernière saison. Très urbaine et coloré, l'animation peut déplaire par son florilège de couleurs parfois flashy ou les traits simples des personnages, mais si on se laisse prendre, cette animation peut devenir une sorte de trip visuel assumé jusqu'au bout, et qui prend le spectateur dans ce Yokohama coloré par ces humains dépassé et amusé par leurs folles capacités.