Ha Ha Ha! Série cul...te

Voilà, je vais dire quelque chose qui va me faire haïr de mes paires mais je n'ai pas peur. Il est des choses qu'il faut avoir le courage de dire face à l'adversité, quitte a chambouler les normes ou bien a choquer les âmes les plus sensibles. Okay. J'y vais...
Je hais les productions de la Hanna Barbera des années 60 à 80, je les trouve nulles.
Voilà, je c'est dit. Je hais les Pierrafeu, je hais Jetsonne et je hais Birdman. Non, vous n'avez pas la berlue, je hais Birdman et je colle 8 à un truc avec Birdman dans le titre. Parce que autant je hais Birdman, autant Harvey Birdman Attorney at Law, j'adore.

Petit récapitulatif pour ceux qui on eu la chance d'avoir leur existence vierge de toute trace de frein de la Hanna Barbera: dans les années 60, un héro jaune avec des ailes bleues se trouve sur les ondes. Ses pouvoirs? Voler avec son aigle Avenger, hurler son nom, envoyer des rayons d’énergie solaire, créer un bouclier d'énergie solaire, pomper de l'énergie solaire, militer pour les énergies renouvelables, installer des panneaux photo-voltaïques et être animé en 5 images/secondes (ok, j'ai un peu exagéré avec les trois dernier). Birdman c'était naïf, mal animé, mal dessiné, chiant et lourdement moralisateur.
Début des années 2000, Adult Swim devient une chaîne du groupe Cartoon Newtwork et à besoin de programme et Harvey Birdman s'engouffre dans le trou qu'a percé Sealab 2021: la parodie méchante des classiques de la Hanna Barbera (acheté en 1991 par la société Turner qui créa CN en 1994).

Bienvenu dans un monde où Birdman est avocat de la défense, où Sans secret l'espion écureuil est un exhibitionniste, où Samy et Scoubidou sont deux fumeurs de chichon et où Boubou l'ourson est un terroriste.

Parlons tout de suite de ce qui fait défaut a Birdman. Bien que animé de manière correcte pour du Flash et une série des débuts d'AS, Birdman n'est pas une série des plus remuantes. Il faudra aussi une assez bonne connaissance des classique de la Hanna Barbera pour pouvoir identifier certains des clients de Harvey ou des avocat du ministère publique, qui sont en fait ses ennemies de la série originelle. La série n'a jamais été, à ma connaissance, traduite en français.

Harvey Birdman est une avalanche de gag visuelles et il y a très souvent un élément en second plan qui mérite le coup d’œil. C'est aussi un merveilleux travail d'écriture avec des dialogues et des monologues complètement délirant supporté par tout un tas de personnages détournés. Et c'est là le point fort de Harvey Birdman: tous les personnages sont absolument hilarant. On est mort de rire quand le juge Mentok (un hypnotiseur, ennemie de Birdman dans la série originelle) ponctue chacune de ses intervention d'un "boooEEEEEoooooop" , quand Phil Ken Sebben (le patron de Birdman doublé par le génial Stephen Colbert) lâche un sous-entendu graveleux précédé de son rire confiant ou quand l'avocat Miron Reducto (ancien ennemie d'Harvey, toujours doublé par Colbert) fait une crise de paranoïa.
C'est tout ces malades qui aident à faire des 15 minutes d'un épisode quelque chose de mémorable avec une tonne de répliques épiques et des scénarios géniaux. Les runnings gag ne sont jamais lassant et nombreux. On attends toujours de voir à quel point des anciennes gloire de la Hanna Barbera sont tombé bas et comment leurs cas vont enclencher tout une série de gags absurdes.

Si vous aimez la parodie et l'humour un poil suréaliste, Harvey Birdman est une perle. Mais une perle qui demande tout de même quelques efforts et connaissance. Allez, à 15 minutes l'épisode on peut se farcir une saison complète et ne pas être dégouter. On y retourne même souvent et on se bidonne tout autant, gage de qualité.