Autre série, autre univers. Hibana (étincelle) est inspirée d’un roman japonais à succès de Naoki Matayoshi, ayant pour toile fond le manzai, le stand-up nippon. C’est toujours un duo, reposant sur un personnage sérieux et son contraire. L’humour repose généralement sur des quiproquos, des jeux de mots et gags verbaux. Autant vous dire que c’est difficilement traduisible et à appréhender pour nous même avec la meilleure traduction. Dans la série je ne savais pas si le duo n’était pas drôle parce qu’ils débutent et qu’ils ne sont pas encore drôle ou parce que je ne comprenais pas les blagues.
Contrairement à Atelier qui est pratiquement tourné qu’en studio, Habina se donne les moyens de décors réels. C’est un vrai plus, ça m’a beaucoup plu. Les sons, les couleurs du Japon vous arrive en pleine tête.
La série de 10 épisodes s’offre le luxe de s’appesantir sur le personnage principal et sa relation avec son rival, mais aussi mentor. Même si au départ les manzai ne me font absolument pas rire, j’ai fini par m’intéresser à cette longue route venteuse qu’est celle du succès. Kento Hayashi et Kazuki Namioka (souvenez-vous dans L: Change the World ou Densha Otoko) semblent être un duo parfait, on ne doute pas de leur complicité.
Autre bon point le générique de fin, brother, interprété par le groupe OKAMOTO’S et qui envoi du lourd.
Malgré un sujet peu évident et un humour aux antipodes de ce que j’apprécie, Hibana s’est avérée une série sympathique. Pas inoubliable, certes, mais agréable à regarder.
Ces deux essais sont intéressants, mais ils auront bien du mal à retenir l’attention du public en dehors du Japon. J’ai vu des dramas bien meilleurs, parfois kitch, mais qui avait ce pouvoir de te tirer des larmes. Alors on espère avoir l’occasion de voir d’autres essais.
Le secret c’est peut-être de faire des dramas, non pas pour un public international, mais pour eux comme ils savent si bien le faire.