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Critique de Highlander par Clément Poursain
AKIWIOOOOOOOOORE BE ZE PRINSIZE OVZI IOUNIVEURSE KIOUBILOOOOOOONG INITIOUTOFAIVEUUUUUUUUL WIGOTABI ZE ROULEUUUUUURZ OVZIWOOOOORD
le 20 juil. 2010
11 j'aime
1
L'Éternel Combat
(Critique un peu bateau pour le moment, et qui sera souvent éditée au fur-et-à-mesure des saisons et épisodes. En juillet 2018, j'avais à peine commencé la saison 3)
Saison 1
Ça commence pas mal et ça annonce le ton de la série. Les fans de Connor MacLeod / Christophe Lambert aimeront le premier épisode (La Rencontre), bien que cette version d'Highlander privilégie Duncan / Adrian Paul.
Par contre, je ne comprend pas pourquoi le vilain, qui avait trouvé la parade parfaite contre les décapitations, l'abandonne après une ou deux utilisations (comme dans le très mauvais film Highlander : Le Gardien de l'Immortalité).
La 1ere saison rajoute aussi des personnages secondaires qui forment un assez bon équilibre avec le perso principal : Richie, l'ex-voyou devenu protégé de Duncan, et Tessa (la femme de MacLeod).
On appréciera aussi un épisode avec Joan Jett en méchante (dans Chute libre), et un combat entre elle et Duncan avec la chanson Don't Lose Your Head de Queen en arrière-fond.
Certains épisodes ont des thèmes ou titres redondants : la science sans éthique (Dose mortelle et Médecine mortelle), les tueurs en série (Meurtres en série et Témoin oculaire, qui se suivent mais sont déconnectés) et les monuments parisiens (allant des épisodes 13 à 22, dont Meurtre à l'opéra qui contient aussi un passage dans les Catacombes de Paris). Mais ça s'explique de par la coproduction américano-franco-canadienne et le tout n'est pas mauvais.
Saison assez bonne pour débuter malgré quelques épisodes un peu décevants (notamment Sale Journée pour les Otages), mais de bons méchants comme le mime Kuyler ou Xavier de Saint-Croix. Après, ce n'est pas la plus rebondissante - si ce n'est quelques épisodes à Paris (comme le flashback sur la rencontre entre Tessa et Duncan vers 1981).
Saison 2
Une saison que j'ai eu beaucoup de mal à visionner au début tant elle semblait en deçà de la première aux premiers abords. Elle s’avéra par la suite avoir beaucoup de bons épisodes, d'évolutions et de rebondissements.
Entre autres, un épisode avec un Immortel photographe lassé de sa condition et avec la chanson Gallery of Dreams de Keith Scott pour illustrer ses rêves brisés et sa désillusion. On sera satisfait par l'introduction du personnage de Charlie (un boxeur afro-américain) et par l'évolution de Richie, qui devient un fils prodigue.
Mais aussi (pas forcément dans l'ordre) :
Après un retour en Amérique, Tessa meurt tuée par un braqueur, mettant fin à l'histoire d'amour entre elle et Duncan (qui ne semble pas assez marqué par ça d'ailleurs). Richie, quant à lui, s'avère être un Immortel (il l'est devenu après s'être fait fusillé par le même braqueur qui a tué Tessa).
Richie doit d'ailleurs quitter le foyer de Duncan après avoir tué un autre Immortel qui pourchassait sa copine suspectée de meurtre. Duncan semble d'ailleurs plus bouleversé par ce départ (il pleure, ce qu'il n'avait pas fait pour sa femme). Richie revient dans Le fils prodigue, quand il est poursuivi par Martin Hyde (Connor MacLeod est cité, mais n'apparait pas... dommage !)
Les luttes entre Duncan et certains Guetteurs (des mortels espionnant et pourchassant les Immortels), qui ont tué Darius, un Immortel pacifiste, et se sont alliés à l'immortel et bandit Xavier de Saint-Croix. Ils blessent Charlie qui va à l’hôpital.
J'avoue avoir mieux aimé les épisodes qui se passent à Paris plutôt qu'aux États-Unis, mais ça permet de traiter de plus de sujets tels que le racisme et la pauvreté (dans La Zone et Sa vie est un combat). Mais la Saison 2 est à regarder rien que pour ceci :
Une scène où Franck Dubosc joue Michel de Bourgogne, un chevalier français médiéval venant affronter MacLeod en combat singulier dans une scène un peu anachronique. À voir, juste parce que LOL (je vous rassure, c'est même pas lui le plus énervant dans la scène, mais c'est le plus drôle).
Après ces épisodes, MacLeod se bat contre d'autres Immortels, dont : un pseudo-vampire, un ex-Soviet manipulateur et une Égyptienne décalquée sur Cléopâtre et reprenant le thème de l'Amour et de la Trahison (un épisode visuellement symbolique).
J'ai aussi aimé L'Héritage de Cristal avec Amanda (la voleuse immortelle), qui mélangeait des éléments de mythes tout en s'inspirant (de peu) de Thelma et Louise et des aventures de Julie d'Aubigny (alias Mademoiselle Maupin, femme mousquetaire et chanteuse d'opéra)
La fin de la saison 2 garde des rebondissants un peu moins retentissants mais tout aussi importants :
Horton, le Guetteur ennemi juré des Immortels, se paye les services de Lissa Hale pour se faire passer pour la femme décédée de Duncan dans Le Miroir de Tessa (en deux parties).
Après une première partie servant à amener l'intrigue, le dernier épisode de la Saison 2 voit à la fois la mort de l'imposteure et d'Horton (quoique, ce dernier ayant déjà fait croire à son décès dans certains épisodes, on se dit qu'il pourrait revenir - d'autant qu'il meurt comme une mouise dans une prairie).
La Saison se termine sur Duncan vendant sa célèbre péniche parisienne pour enfin ne plus porter le deuil de Tessa. On est presque tristes qu'il le fasse, car ça signifie potentiellement qu'il n'y aura plus d'épisodes à Paris (et qu'on ne verra plus Maurice, l'ex-cuistot qui se tapait l'incruste).
MacLeod part alors pour de nouvelles aventures (probablement vers les États-Unis) avec Richie...
Saison 3 (tout juste commencée)
Bien aimé le 1er épisode (Le Samouraï) pour ses codes chers au Japon comme l'honneur et les sabres. Duncan passe vraiment pour le Samouraï de tous les temps (et Connor MacLeod, qui n'est pas non plus dans cet épisode, pour le Chevalier de tous les temps).
Un épisode à la fois assez simple et dépaysant pour commencer la Saison 3. On sera également content de revoir Charlie en vie et en pleine forme pour se défendre contre des hommes de main. Ceux qui ont vu le film Highlander 3 verront (peut-être) cet épisode comme une version améliorée de ce dernier long-métrage.
J'ai vu l'épisode 2 (Dans La Ligne de Mire) que le 6 mars 2018, après plusieurs mois de coupure. C'est assez bien, car ça fait référence à la culture et au mysticisme amérindien, quoique l'intrigue avec Richie en potentiel père de famille (bien qu'Immortel) est traitée et virée avec trop de légèreté.
Le méchant était un motard immortel nommé Kern, ça aurait été intéressant qu'on dise que c'est un humain lambda mais très puissant et vicieux, et que c'est le vrai père du "fils" de Richie. Mais non, ça gâche un peu...
On retient surtout de l'épisode 2 qu'Adrian Paul ferait un excellent Dernier des Mohicans... euh, je veux dire des Sioux.
Dans l'ensemble
J'aime bien les flash-backs, les costumes, les lieux (entre l'Amérique et Paris), les combats, malgré quelques effets spéciaux un peu datés. Les saisons 1 et 2 s'avèrent dignes de la mythologie d'Highlander, et mieux que les films 2, 3, Endgame et Le Gardien de l'Immortalité pour le moment. La Saison 2, bien que difficile à regarder au début, s'avère très appréciable malgré une fin semi-abrupte et assez bateau.
(Edit) J'ai cependant un peu de mal à continuer la Saison 3, la lassitude commençant à s'installer (il faut dire que Highlander - le dessin animé, bien que plus édulcoré, arrive à être plus divertissant car plus orienté fantasy/SF et avec des épisodes plus courts et mieux rythmés).
La philosophie de combat sans fin, d'identité, de préservation de la paix, d'amour, de fraternité véhiculé dans cette série (Saisons 1 et 2) est assez appréciable. Les dialogues sont assez bons quoique classiques mais percutants. Et la chanson Princes of the Universe ouvre et clôt bien chaque épisode.
" À la fin, il ne peut en rester qu'un. "
7
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Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les séries qui sont des plaisirs coupables
Créée
le 7 oct. 2017
Critique lue 889 fois
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