Seul le cinéma... nous voici parti pour plus de quatre heures dans l'univers expérimental de... j'ai nommé l'homme, le cinéaste, le prétentieux, le petit, le poil de langue, le cigare à la bouche, le... GODARD


Quand on déteste quelqu'un logiquement on va pas se taper un de ses films, encore moins si le bazar tape une durée aussi longue, mais la fascination du méchant oblige, le regard curieux et déconcerté devant ce documentaire ne se fait pas admiratif mais l'intéressement reste présent.
Si Histoire(s) du cinéma avec un "s" ne m'a pas passionné ça reste quelque chose d'unique et de mystique, car comme toujours le montage du Jean Jean est brutal, violent, incongru, ces voix off qui se mélangent, 'fin bref, tout est réuni pour qu'on ne comprenne pas grand chose, qu'on vive plutôt le truc. Et comme Lulu compare quasiment tout à l'art, tableaux etc... son film se veut également une sorte d'oeuvre d'art j'imagine, il a du prendre les pinceaux et les peintures et balancer tout sur la toile...



Chapitre 2b



Le regret... une chose horrible n'est-il pas ? Elle se trouve partout et chez tout le monde, ici devant ce documentaire long et répétitif il est bien présent, car outre... car outre le montage hasardeux (mais pas tant, au contraire), ces textes qui reviennent sans cesse et autres, Godard ne parle pas du cinéma dans le thème que j'aurais aimé. Il parle du cinéma, moi je voulais une sorte de chronologie, de la naissance à aujourd'hui, je me suis gouré sur la marchandise et au lieu... au lieu je tombe sur un docu mélangeant guerre et image.
C'est là que le regret pointe le bout... au delà de ça, toutes les parties ne sont pas forcément intéressantes et ce que nous montre.... nez .... Godard n'est pas très prenant ni parfois compréhensible, ça reste hypnotisant mais à la longue les textes lassent et le temps passe.
4 parties pour ce documentaire, toutes séparés en deux autres, la 1a, 1b, 2a, ainsi va la vie... puis on calcule :
- 4 parties égale 4 heures
- a et b correspondent à 1 et 2 en chiffre
- 4 parties séparées en deux, ça fait 4 a et 4 b
- ce qui donne 8
- s'il on double ce chiffre nous obtenons 16
- s'il on rajoute 8 à ce chiffre... (pourquoi 8 ? Car il est sur l'affiche du film) ...ce qui donne 24
- donc nous avons ici une durée de 4 heures 24, ce qui est approximativement la durée du métrage



Le cinéma avec plusieurs histoires



Bruitages pénibles, musique utilisée comme du papier tue mouche... nous le connaissons... nous le connaissons, Jean LUC GoDard c'est homme à nous faire tourner en bourrique pour torturer son publique, il le sait.
Bourriques que nous sommes nous regardons quand même ce documentaire qui au lieu d'être instructif est incisif, limite ironique, il se glorifie pas mal comme il fallait l'attendre dans ce long broua visuel...


Ce n'est donc pas chose facile d'adhérer au chemin cinématographique du père (non pas castor, mais presque) Godard, frustrant, aléatoire, pénible, intéressant, bien des mots et des contradictions peuvent être utilisé ici présent... seule... seule l'expérience en vaudra le résultat... ou l'inverse...

MCTM
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le 30 août 2017

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