"But any man would help, I'm sure, a suffering bitch."
Une naufragée ayant perdu la mémoire épouse le type sur qui elle a vomi en reprenant connaissance. Voilà.
Accueillie dans la demeure ancestrale par une Mrs Danvers (dans "Rebecca" Mrs Danvers, pas dans "Hunderby", on est d'accord) des plus retorses, elle aura fort à faire : un enfant, se trouver un amant, cacher son identité, apporter à son mari du lait pétillant (qui remplace la cigarette post-coïtale), découvrir le secret de la "tour" etc.
Toutes les occasions sont bonnes pour placer des jeux de mots graveleux, ou assimilés qui, ayant pourtant autant de grâce qu'un ruban prune rebrodé de petites roses mauve voletant dans un zéphyr parfumé, tombent parfois à plat. Il se trouve néanmoins qu'une fois installé dans la série, on attend le prochain coup de tepu de Dorothy avec impatience.
Et puis, avec une esthétique digne d'un "Jane Eyre" des années 70-80, "Hunderby" c'est un bon petit period drama malpoli.