J'ai très envie de descendre ce drama en flamme tant il est mauvais, mais si les premiers épisodes me démangeaient sérieusement les doigts, j'en suis arrivée à un point où l'histoire est tellement ridicule que je n'ai même plus envie de m'épuiser à expliquer pourquoi c'est aussi nul.
Donc voilà en quelques lignes. C'est mou, irréaliste : certes certains crieront à corps et à cris que c'est le cas de la plupart des dramas, mais il y a un moment où il faut arrêter de nous prendre pour des cons (et moi les objets qui sortent de nul part et les cordes, notamment, qui s'accrochent toutes seules sur des dizaines de mètres je trouve que ça fait tout de même beaucoup).
La trame nuit complètement à la romance qui en devient ridicule, et si l'alchimie entre les acteurs principaux est tout à fait correcte elle n'est malheureusement pas assez intense pour sauver les meubles. Du coup on s'ennuie.
C'est cliché, oui je sais je m'en plains à chaque fois, mais il y a clichés et clichés.
Parfois, ils font juste un peu lever les yeux au ciel ou sourire parce que pour le reste, l'histoire est très bonne, les acteurs fabuleux et la réalisation fantastique.
Et il y a d'autre fois, comme ici, ou s'en est écœurant tant l'enfilade de clichés ne s'arrête jamais, on a le droit à tout ce que le drama de base peut faire : Malentendus à la chaîne, manque de communication, larmoiement sans fin de l'héroïne, gestes héroïque qui dans la réalité aboutirait à la mort certaine d'un des deux personnages. (Au moins ça nous aurait épargné une partie du désastre)
Je commence également à croire qu'un Coréen sur deux souffre d'un trouble dissociatif de l'identité, tant les maladies mentales et ce trouble là particulièrement, ont la cote en ce moment. Du coup j'ai un peu l'impression de revoir la même histoire pour la 15 ème fois. Si encore le drama innovait... mais même pas.
Et je n'ai pas encore parlé de la pléiade de méchants dont l'on ne comprend les motifs qu'une fois sur deux.
Parce que pour en avoir, il y en a des personnes qui leurs veulent du mal ! Trois méchants, avec tous des motifs et un degré de ridicule différents.
- On a le père dont les motifs sont complètement ridicules (oh non mon fils sauvent des gens et est sociable, vite, chassons le de l'entreprise. Oui, oui. Littéralement.)
- Le directeur adjoint/cousin/Iznogoud : Ses motifs à lui sont simples, il veut être Calife à la place du Calife, mais tel Iznogoud, ce sont ses méthodes qui sont pitoyables et ne mènent nulle part (Sans parler de sa coupe de cheveux! Mon dieu, mes yeux saignent rien qu'en y repensant....)
- Et enfin on a le méchant mystère, qui est le seul à avoir le mérite d'une trame originale. Malheureusement, l'acteur (pourtant reconnu pour son jeu et apprécié) doit être très mal dirigé parce qu'il s'enfonce tellement dans le sur-jeu qu'il en perd toute crédibilité.
Oh et puis cette manie d'hypnotiser tout le monde, tout le temps... Au bout de la quatorzième fois j'avais un peu envie de rire, ou de pleurer. Je ne sais plus.
Même les personnages secondaires ne sauvent pas l'histoire, car s'ils sont forts sympathiques, ils sont aussi quasi invisibles. Ils ne sont là que pour combler les meubles et amener les héros à vivre certaines situations. Ils n'ont donc presque aucune existence propre et c'est bien dommage d'autant plus que dans le lot se cache de très bons acteurs.
Je ne parlerais même pas de Hyeri, annoncée comme une tête d'affiche mais qui n'apparaît que tard dans la série, cumule environ 3 minutes d'écran par épisodes, et dont le rôle, pareil que tous les autres est bien inconsistant.
Quel dommage! Parce le concept de départ est franchement intéressant (l'histoire d'un Jekyll Hyde inversé avait du potentiel pourtant) et avec des acteurs qui ont pour la plupart des kilomètres au compteur, on s'attend a beaucoup plus que ça mais la réalisation et la trame plombent l'ensemble, et m'ont bien souvent donné envie de jeter mon ordinateur par la fenêtre.
Moi qui ne pensait écrire que quelques lignes je me suis laissée emporter finalement. C'est presque trop pour un drama aussi mauvais.