Il y a quelque chose d’élégant dans l’idée de base du scénario, qui consiste à confronter une sorcière (la dernière, supposément) à l’industrie de la mort et la guerre industrielle. L’histoire prend place dans une uchronie de la seconde guerre mondiale où l’Allemagne nazie (pardon, l’Empire de Germania) s’en prend militairement à un petit pays neutre au milieu des Alpes (qui ne s’appelle pas du tout la Suisse). Les nazis étant ce qu’ils sont, ils s’intéressent à tout un tas de trucs mystiques, et l’idée d’étudier une sorcière, forcément ça les intéresse. Mais après, le scénario part très vite en banane. La coïncidence absurdement fortuite de la rencontre, et ensuite la focalisation de la série sur les combats, tout en omettant de se documenter sur les tactiques de l’époque, c’est vite très ronflant. Dommage.