Je s'appelle Groot, c’est comme si Marvel avait décidé de faire une pause dans ses combats galactiques épiques pour nous offrir une collection de courts-métrages aussi mignons que futiles. Centrée sur le bébé le plus célèbre de l’univers Marvel (désolé Baby Yoda), cette série est un enchaînement de mini-aventures où le seul dialogue se résume à "Je s'appelle Groot". Spoiler : ça ne suffit pas toujours à tenir en haleine.
Le concept ? Groot, dans toute sa gloire adorable, explore des situations simples mais supposément hilarantes, comme découvrir une flaque de boue ou affronter une feuille volante. Si tu pensais que ça avait l’air d’une série pour enfants de 5 minutes, tu as tout compris. L’idée de mettre en avant ce personnage culte est charmante, mais le format ultra-court et le manque d’ambition scénaristique font que chaque épisode ressemble plus à une publicité pour peluche qu’à une véritable série.
Visuellement, rien à dire : c’est du Marvel. Les animations sont impeccables, les couleurs éclatantes, et Groot est toujours aussi craquant. Mais même la beauté visuelle ne peut pas compenser l’absence totale d’enjeux ou d’émotion. C’est joli à regarder, mais aussitôt vu, aussitôt oublié.
Le problème, c’est qu’il n’y a aucune progression, aucun fil conducteur. On dirait une compilation de vidéos bonus qu’on aurait pu glisser en douce dans un menu Blu-ray des Gardiens de la Galaxie. Et même si on aime Groot, il faut bien admettre que 100% de Je s'appelle Groot, sans Rocket pour râler ou Star-Lord pour faire le clown, ça finit par devenir monotone.
Côté humour, quelques moments arrachent un sourire, mais rien de vraiment mémorable. Les gags sont souvent téléphonés, et l’absence de dialogues (hormis le sempiternel "Je s'appelle Groot") limite les possibilités de punchlines ou d’interactions intéressantes.
En résumé : Je s'appelle Groot est une série mignonne mais superfétatoire, qui n’apporte rien de nouveau à l’univers Marvel. Une expérience visuellement agréable mais sans profondeur, qui conviendra parfaitement à une pause café… ou à une sieste rapide. À voir pour les fans inconditionnels de Groot, mais pour les autres, ce sera vite "Je m’en s'appelle pas grand-chose".