Depuis que j'ai découvert Sayonara Zetsubou Sensei, je suis devenu un grand fan de Kumeta Kouji, et c'est pourquoi j'ai souhaité découvrir Joshiraku.
C'est assez différent et en même temps très semblable. Au niveau de l'œuvre anime, déjà, ce n'est pas le studio shaft qui s'en occupe et il y a donc un style assez différent. Tous les effets visuels et techniques d'animations parfois très étranges (qui faisaient une des grandes forces de l'adaptation anime de zetsubou sensei) sont absents, on est dans quelque chose de bien plus traditionnel visuellement.
Le cadre est également différent, et pour le coup extrêmement original : les coulisses d'un théâtre de rakugo (forme de théâtre japonais humoristique et littéraire) et les 5 (ou 6) rakugoka qui sont bien actives hors de la scène. Ce cadre influence un peu les dialogues avec de très nombreux jeux de mots et pas mal de jeux sur les kanji.
Mais l'essentiel de ce qui fait qu'on aime les œuvre de Kumeta est là : humour par l'absurde, références ultra nombreuses à d'autres œuvres (manga, jeu vidéo, romans) et à l'actualité du japon (souvent avec un regard très critique), un soupçon de fan-service et surtout une énorme autodérision lorsque les personnages brisent le quatrième mur (et ils le font souvent).
Dans joshiraku, on est également amené à se promener dans différents quartiers de Tokyo, toujours avec une bonne dose d'humour, mais ça permet d'en savoir un peu plus sur ces différents endroits.
J'ai beaucoup rit, appris quelques petites choses et passé au final un très agréable moment.