”No more day or night exists, and the tree is standing still.”
Rarement la simplicité n’aura été aussi profonde que dans Kaiba, qui s’impose comme une démonstration flamboyante de créativité et d’originalité, tant visuellement que dans sa substance. Riche intellectuellement mais aussi émotionnellement, la série brille par une mise en scène tout simplement magistrale, parvenant à transmettre des sentiments profonds et des développements complexes par la seule pertinence de l’image et de la métaphore. Si la réalisation s’exempte ainsi du soutien de dialogues superflus, et pourrait presque s’avérer autosuffisante, ces derniers restent tout de même présents afin de servir une trame principale gagnant en épaisseur dans la seconde moitié, et s’achevant dans un final des plus mémorables et cathartiques. Les OST sont enfin excellents, à l’image de son thème principal et de la chanson de ce grandiose opening, chargé d’émotion et de symbolique.