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Parlons de Kengan Ashura ! Première chose, si l'anime m'intéresse, c'est avant tout après ma découverte de Baki. Sauf que... bah, Baki est très sympa en vrai, mais on nage clairement dans quelque...
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le 31 janv. 2020
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Alors que je venais te perdre la vue et de vomir de dégout après avoir regarder l’adaptation de Saint Seiya sur Netflix [enfin un seul épisode], je tente de trouver quelque chose qui me rendrait ma virginité.
J’ai farfouillé dans la liste des séries proposées par la plateforme de VOD Netflix, je tombe sur Kengan Ashura, un animé de baston… Je me suis dit soit!
Eh bien, quelle bonne petite surprise car je me suis mangé les 24 épisodes répartis sur les deux premières saisons en un rien de temps.
Bienvenue dans un monde où les multinationales japonaises et internationales s’affrontent pour dominer le marché mondial à travers des combats clandestins où la burnerie et la badasserie sont obligatoires.
En effet dans le Japon actuel, nous apprenons que depuis le 15/16ème siècles les chefs d’entreprises japonais s’affrontent au cours de combats illégaux pour avoir la faveur des marchés financiers ou nationaux. En clair, plutôt que de passer par le tribunal de commerce pour régler un différend ou de faire preuve d’innovation pour conquérir un marché, les entreprises règlent ça aux poings, littéralement. Les patrons ne pouvant pas de battre, ils engagent des supers combattants ultra balaises et avec des énormes burnes pour se mettre joyeusement dessus pour le profit et le succès de l’entreprise.
Dans ce contexte, nous rencontrons deux personnages, le premier est Kazuo Yamashita, un employé des plus moyens de 50 ans, qui part le plus pur des hasards et de drôle de circonstances va se trouver plongé dans le milieu du Kengan [le nom donné à ces combats clandestins]. Il est le ressort comique et notre œil pour découvrir ce monde. Nous nous trouvons plonger à travers ce monde et nous découvrons tout à travers lui. C’est aussi le personnage lâche qui au contact de ce monde burné va lui aussi en avoir de bien grosses qui vont lui pousser.
Le second est Ohma Tokida, le héros du manga. Un combattant qui désire venger son maitre avec des caractéristiques bien connues : brun, ténébreux et ultra badass qui parle en mode “je m’en fous, je viens casser des visages”. Les premiers épisodes vont nous le montrer ultra balaise mais évidemment il va trouver rapidement une limite. Cette limite, il va l’a faire sauter à l’aide d’un méga boost dangereux pour lui. Vous vous doutez bien qu’au fur et à mesure des combats, il va devenir de plus en plus fort pour accomplir sa vengeance.
Le personnage principal a une particularité. Il nomme tout le monde par son prénom et son nom. Enfin au bout de quelques épisodes on se rend compte que tout le monde fait ça. Prénom Nom pour citer n’importe quel personnage ou pour s’adresser la parole. Improbable. Ce qui donne :
« Alors, Jean Duchemin, tu veux te battre ?!
Mais oui, Albert Pommier, je vais même te casser la gueule !!
Ok, Jean Duchemin, amènes toi mes burnes sont bien plus grosses que tu le crois!!
Oh mais regardez Jean Duchemin et Albert Pommier vont engager le combat… »
J’exagère à peine. D’ailleurs vous avez dit cliché ? Eh bien cet anime pullule de clichés. Dans ce shonen, tous les stéréotypes de combattants sont réunis dans le TOURNOI D’EXTERNAMINATION KENGAN [déjà paie ton nom]. Après quatre ou cinq épisodes, l’anime nous balance le passage obligé de tout shonen digne de ce nom : UN TOURNOI. Où évidemment les plus gros, les plus burnés, les plus balaises vont se mettre joyeusement dessus. Vous avez tous les types : Le combattant obsédé par le héros, le mec moins fort mais intelligent, le gars qui gagne en un coup, celui qui fait partie d’un clan ancestral, le mec impassible, le gars qui vient se venger, le champion imbattable, le petit qui n’en veut pour prouver qu’il n’est pas si nul, le mec qui s’en fout mais qui est balaise, le dieu du combattant, le petit génie, le surexcité, etc.. Bref tout le monde est là, enfin tous les clichés.
D’ailleurs on peut presque définir qui va gagner ou perdre pour affronter le héros. On pourrait se dire que c’est un défaut mais l’anime est assez bien fait pour que qu’on ne s’ennuie pas. Parfois, ils nous offrent des belles surprises qu’on aurait pas vu venir [et pour avoir gratter un peu, il y a aura des rebondissements].
Et ne cherchez pas de femmes combattantes, ce manga est un pur concentré de mâles et de testostérones. Il s’agit de mecs avec des grosses balloches qui vont se mettre bien fort dessus. [il y a évidemment quelques femmes mais leurs seins défient toutes les lois de la nature ou sont nymphomanes].
Sans raconter ou spoiler, ce tournoi réunit tous les patrons des plus grosses boites du monde : Nintendo, Disney, Harley Davidson etc. Evidemment parodiées mais assez clair pour qu’on reconnaisse les marques de ses entreprises ultra connues [certaines étant purement japonaises, c’est assez obscurs pour nous occidentaux]. De plus on apprend que les grands de ce monde viennent voir car l’avenir économique et financier se joue ici dans l’arène où chaque grosse multinationale envoie un méga champion pour imposer son entreprise et prendre les règnes de l’association Kengan. Cette prise de pouvoir signifie tout simplement tiré les ficelles des marchés et engranger de gros bénéfices. Bref ici la bourse on s’en fout, l’avenir de l’entreprise se fait à coup de patate dans la tronche. D’ailleurs nos héros bossent indirectement pour le groupe Noggi dont le patron veut tout changer.
Autre point, complètent délirant. A chaque combat, on annonce le combattant en type MMA ou catch, effets pyrotechniques à la clé, techniques, surnom ET le nom de la boite pour laquelle il combat ET LA VALEUR BOURSIERE DE LA BOITE pour montrer l’importance de l’entreprise en question. On est dans un délire ultra thune baston.
Vous allez me dire mais ça vaut quoi au final, cette série ? Très honnêtement, on n’y va pas pour le scénario. Celui-ci est simple, direct et il va droit au but. Peu de fioritures, seule la voix off coupera l’action pour nous décrire une technique, le passé du personnage, la technique du personnage et ça avec un ton si solennel qu’on à l’impression que c’est l’information la plus importante qui soit. Ce type de description ajoute du fun au dessin animé. L’avantage de ce scénario simple, de cette progression de l’histoire, c’est qu’on ne s’ennuie pas une minute. Dès le tournoi, un épisode équivaut à un match dans lequel les mecs se mettent dessus, on découvre leur passé et on en apprend plus sur leurs techniques. En 24 minutes on fait le tour de la question.
Quant à la qualité graphique ou l’animation, disons que selon les épisodes, ça souffle le chaud et le froid. Il semble que c’est une sorte de Cell-shading parfois un peu dégueu parfois ultra propre. Tout dépend des épisodes mais globalement c’est assez chouette sans être fou. On a l’impression d’être sur des cinématiques de PS3 ou sur un jeu de baston next-gen.
Globalement, c’est sympa et agréable. Vous n’en sortirez pas grandi c’est une certitude mais vous aurez eu du fun et passez un bon moment. Franchement, j’ai rien demandé de plus et j’en ai eu pour mon argent [enfin celui de ma copine qui paie l’abonnement Netflix]. La saison 2 ne conclut pas la série, ni le tournoi mais la saison 3 est annoncée. J’ai confiance. Et hâte.
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Créée
le 12 mars 2020
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