C'est l'histoire d'un jeune japonais fan de mécha (et non méca, comme dans mécanique des fluides), qui se retrouvent ressucité en tant qu'enfant (Ernesti) dans un monde de Fantasy... avec des méchas.
Outre ce démarrage qui commence à nous donner la nausée par manque d'imagination, nous suivrons malgré tout Ernesti. Nous comprendrons très vite que c'est à la fois un otaku et un génie. L'anime consiste à suivre son développement de modèles de mécha de plus en plus avancés par une bande d'adolescents pas finis.
Cheater
Oui oui. En 3 coups de cuillère à pot, il dépassera tous les plus grands spécialistes mondiaux et se fera aider par ses camarades de classes. Il vaincra aussi les meilleurs agents spéciaux étrangers, à l'aise Blaise.
Pour nous aider à accepter ces victoires à répétition et ce déséquilibre des forces du monde, ne vous inquiétiez pas, le scénariste a tout prévu. Le Roi est bon et généreux. Loin de lui l'idée de conquérir le monde, il ne songera qu'à combattre un ennemi vraiment méchant (la couleur des armures est noire, comme ça, on est sûr de bien reconnaître le vilain) qui oppresse les gentils et rigole de manière machavélique.
Enersti ou le charisme d'une huître
Notre héros ne pense qu'aux méchas. Il se lance corps et âme dedans, n'a presque pas d'expression faciale à part un sourire confiant (il se fera tout de même battre par Kristen). Il vaincra de manière inintéressante et totale. A côté de lui, on a dû juger bon de nous coller du fan service boobesque. C'est du classique, c'est mal fait, les personnages n'ont pas de saveur, juste des boobs.
Au final, le seul point intéressant de cet anime sera l'évolution des méchas, de leurs technologies. Tout le reste s'enchaine bien trop facilement, est bien trop codifé.