Kumichou Musume to Sewagakari
6.7
Kumichou Musume to Sewagakari

Anime (mangas) Tokyo MX (2022)

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Au début d'une saison d'été assez peu folichonne niveau nouveauté (mis à part Lycoris Recoil) je me suis dit qu'une série sur un yakuza qui devient baby-sitter ça pouvait être sympa. Je m'attendais à quelque chose dans le style de la voie du tablier avec des gags absurdes, mais au final, cela lorgne bien plutôt du côté wholesome.

Ainsi, Toru (non c'est pas un prénom de fille) devient sur ordre du chef de sa famille, le gardien de sa fille Yaeka. Toru, qui est pourtant craint dans le métier pour son côté "chien fou" va devoir aller conduire celle-ci à l'école et l'occuper en jouant avec elle. Et très vite va se créer un lien entre la petite gamine toute timide et le mec un peu arrogant qui accepte de devenir pédagogue. C'est super mignon, drole par moment et c'était un peu le petit moment "feel good" de la semaine.

Je suis toujours un peu étonné par la façon qu'on les japonais de montrer les yakuzas sous un jour plutôt que favorable. Même dans la célébre franchise de Sega, qui dépeint des guerres entre famille, on trouve toujours un ou deux grand chef ultra-respectable, gentil avec ses hommes et dont on semble nous dire qu'il a tout de l'homme bon.

C'est le cas dans cet animé où le chef de famille (et père de la petite) est un type plutôt sympa, assez magnanime, qui dirige son clan en kimono sans jamais élever la voix et sans jamais martyriser qui que ce soit. Même sa soeur semble avoir un regard comme "halala, ces yakuzas au fond, c'est juste des grands gamins un peu bagarreurs." Il y a même des voisins étrangers qui passent dans le coin et qui ne captent même pas "ho vous vivez dans une maison japonaise typique" sans qu'il ne voit aucun problème. Et mis à part quelques bastons par-ci par-là et à la toute fin, une vraie mise en danger de la gamine (mais c'est la faute à des membres d'une famille rivale qui font rien qu'au être hargneux) c'est plutôt pépère. Alors que bon, les Yakuzas, ça reste des criminels et même s'ils ont pignons sur rue, je signale que leurs activités inclue du trafic d'arme, de drogue, des assassinats et de la prostitution "non consentie."

Mais bon, j'ai jamais eu affaire à des yakuzas et j'ai apprécié l'animé qui était un petit peu cette demi-heure feel good de la semaine. Toru est un bon personnage auquel on a très vite de la sympathie : il est affectueux avec les enfants tout en restant ce type retord qu'il faut pas faire chier. Il a un rapport assez comique avec le reste des personnages, que ce soit le boulet souffre-douleur, l'ami d'enfance collant ou même le type qui se dit être son pire ennemi et qu'il n'arrive jamais a reconnaitre. Le meilleur épisode restant celui qui les montres en train de devenir une star de YouTube et... c'est complètement absurde (l'animé semble même s'excuser sur la façon dont ça part en vrille.)

Bref, c'était bien et ça se regardait sans peine.

le-mad-dog
7
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le 29 sept. 2022

Critique lue 77 fois

Mad Dog

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