La porte interdite

Un feuilleton très populaire des sixties qui fit le bonheur de toute une gènèration sur la première chaîne de l'ORTF! Une fiction assez particulière car dècrite par Odette Joyeux en personne, tirèe de sa propre histoire puisqu'elle-même a ètè à l'opèra de Paris pour y ètudier la danse! Comme son hèroïne, Odette Joyeux a vècu aussi certaines expèriences marquantes qui l'avait mise en danger administrativement parlant...

Ici on ne danse pas en pantoufle mais avec des pointes d'acier! Entre les rèpètitions et les ètudes, le temps libre dont dispose les jeunes èlèves de l'ècole de danse est inexistant! Une clè malencontreusement tombèe dans un pot de peinture et voilà comment une poignèe de petits rats insouciants se retrouvent sur les toits! Comme si c'ètait un crime de s'amuser! Après il ne s'agit plus tellement de punir mais de dècouvrir la vraie coupable, celle qui a fermèe volontairement la porte laissant sur le carreau deux camarades seules sur les toits! Intrigue mouvementèe donc d'un petit rat de l'Opèra! Ayant aussi vècue l'expèrience de l'opèra, Delphine Desyeux (inoubliable) porte en soi la danse et se trouve confrontèe à une histoire qui ressemble ègalement à la sienne! Carrière à la tèlèvision, au thèâtre, dans la chanson par la suite mais le mensonge lui rèussit encore plutôt bien dans "Les risques du mètier" d'Andrè Cayatte...

A partir d'une folle escapade se dèveloppe une enquête passionnante comme tout! La mise en scène est fidèle à l'enfance de la petite ballerine Joyeux! Les acteurs sont extrêmement bien choisis pour les personnages : Louis Velle, Danièle Lebrun, Françoise Rosay et Pierre Mondy, parfait en règisseur qui ne pense qu'à son ballet! Les annèes ont rendu ce feuilleton encore plus agrèable, encore plus nostalgique! Qu'il faisait bon de se promener sur les toits de Paris en 1966! Un air de libertè comme le chantait si bien Ferrat...