L'Attaque des Titans revient avec sa "saison finale" (entre guillemets, parce que visiblement, une seule partie ne suffisait pas). Et cette fois, ça ne rigole plus : les murs sont tombés, les titans sont presque secondaires, et le vrai ennemi… c’est la géopolitique. Prépare-toi à une montagne russe émotionnelle où les retournements de situation sont aussi nombreux que les titans géants dans un épisode pilote.
On commence cette partie 1 dans un territoire inconnu : Marley, une nation qui te montre que la vie en dehors de Paradis est tout aussi compliquée. Exit les gentils contre les méchants classiques : ici, tout le monde est un peu pourri, sauf peut-être un ou deux gamins qui, soyons honnêtes, n’ont pas une grande espérance de vie. L’intrigue gagne en complexité, mais elle perd parfois un peu de ce qui faisait le sel des premières saisons : la survie brute et viscérale face aux titans.
Visuellement, le passage au studio MAPPA fait grincer des dents certains puristes. Si les décors et l’ambiance sont toujours aussi impressionnants, l’utilisation de CGI pour les titans divise. Certains diront que ça leur donne un côté "jeu vidéo", d’autres que ça fonctionne dans le chaos ambiant. Quoi qu’il en soit, les combats restent grandioses, et chaque coup porté semble peser des tonnes, au sens propre comme au figuré.
Côté personnages, Eren vole la vedette avec une transformation qui te fait te demander s’il n’a pas pris des cours d’antihéros auprès de Walter White. Il est sombre, imprévisible, et parfois franchement flippant. Les anciens camarades sont toujours là, mais le temps des missions de reconquête semble loin, remplacé par des dilemmes moraux qui te font remettre en question toutes tes certitudes.
Le seul vrai reproche ? Ce cliffhanger brutal qui te laisse suspendu dans le vide, avec une seule question en tête : "Et la suite, c’est pour quand ?!" Oui, L'Attaque des Titans joue avec tes nerfs, et ça marche (peut-être un peu trop bien).
En résumé : La première partie de la saison finale monte en puissance avec des enjeux titanesques et un storytelling plus mature que jamais. Un régal pour les fans, même si le changement de rythme et l’attente interminable peuvent frustrer. Prépare ton popcorn, ta patience… et ton cœur.