Je suis tombé sur la série un peu par hasard un dimanche d'hiver alors qu'à 17h30 le soleil tombait déjà. Ce qui frappe le plus c'est que les suédois avaient vraiment des coupes de cheveux vraiment improbable dans les années 1980. Et les cols des chemises, n'en parlons pas. Est-ce que ça leur servait de bavoir aussi ? Enfin, trêve de préambule. Passons à la critique.
Entre deux postiches mal collés, l'histoire de l'assassinat d'Olof Palme est vraiment bien narrée, les 3 premiers épisodes de cette mini-série de 6, nous montrent ce que l'on sait, ou ce que l'on croit savoir de l'assassinat de celui qui était alors Premier Ministre de la Suède.
On comprend ensuite que la série est construite autour du récit de Jan Stocklassa "La folle enquête de Stieg Larssen" (que de superlatifs dans ces titres). Stieg Larssen ayant donc passé la dernière moitié de sa vie à enquêter sur ce meurtre toujours non résolu, et sur la piste laissée (honteusement) de côté par un chef de la police suédoise plus intéressé par son image que par la résolution de l'enquête.
C'est dans ce contexte qu'il s'intéresse à l'homme de Skandia, Stig Engström, un quinquagénaire qui ne trouve sa place nulle part et phobique au changement (en plus de son problème de boisson). Témoin clé dans cet assassinat, qui a changé à de nombreuses reprises de déposition, il fut officiellement écarté pour son manque de mobile.
Le récit est bien construit avec peu de longueurs et s'attarde longuement sur les raisons qui font qu'une quarantaine d'années après, il est toujours impossible de savoir qui a assassiné Olof Palme. La personnages sont crédibles tout du long et il est très facile de se laisser séduire par le récit. Enfin, la série est sublimée par l'utilisation d'images d'archives lorsque c'est nécessaire.