La première partie de cette série est vraiment sympa. Que ce soit les acteurs, le scénario (malgré des résolutions plutôt délirante clin d'oeil au portrait robot et à la cuillère), la musique, les scènes de tension, je suis vraiment rentré dedans. J'étais pris dans l'intrigue, je voulais savoir comment notre bande de voleurs espagnoles allaient sortir de ce piège à rat. Et puis comment ne pas s'attacher à cette belle voix hispanique de Tokyo.
Même si on sait que Le Professeur a toujours un coup d'avance. Comme la police espagnol, notre cerveau à un temps de retard et à chaque fois ça marche (quoique), on se dit "ça y'est c'est fini" et finalement non, Le Professeur knew it !
Après l'épisode 13, dernier disponible sur Netflix, il me reste un gout amer dans la bouche. Je me demande bien comment ils ont pu terminer cette saison 1 au plein milieu de l'intrigue ? Deux semaines plus tard, je découvre inopinément que la suite est déjà disponible. Tout de suite, dans un élan d'ivresse et de joie, je réserve mon après-midi et ma soirée pour regarder la suite.
La deuxième partie s'étale sur 6 épisodes d'1h chacun environ. Et 6 heures c'est pas si long que ça quand on est mordu de série. Mais ces 6 heures là, c'était ... comment dire... J'avais l'impression d'attendre un train, et que cette voix douce et angélique de la SNCF m'annonçait toutes les demi-heures "pour des raisons de remplissage nous allons faire durer votre attente une demi-heure supplémentaire". Et après ces longues heures d'attente, le train arrive en gare, le contrôleur s'approche vers moi et m'annonce finalement que le train ne partira pas. Le contrôleur s'éloigne, s'arrête dans sa marche, se retourne, me fixe attentivement, et me fait un grand doigt d'honneur.
Voici mon ressenti sur la Casa de Papel, une entrée en matière plutôt bien effectué et une sortie catastrophique.