Si comme moi, votre Timeline twitter se compose essentiellement de jeunes adultes de 18 à 25 ans, alors il est impossible que vous n'ayez pas entendu parler de "La casa de papel".
Diffusée durant l'année civile 2017 en Espagne sur la chaîne Antena 3, la série est passée relativement inaperçu dans le paysage sériel jusqu'à sa diffusion internationale le 20 décembre 2017 par le biais de la plateforme Netflix. La série y fait alors un véritable carton, qui n'est pas sans rappeler celui qu'avait fait une autre série Netflix l'année dernière, 13 reasons why.
L'histoire tient sur un (gros) ticket de métro: Une bande de braqueurs se réunit sous la tutelle d'un homme (el Profesor) dont on ignore la véritable identité, en vue de réaliser le plus gros braquage de l'histoire: plus de 2 milliards d'euros fabriqués dans la maison de la monnaie Espagnole ("la casa de papel").
L'astuce, c'est qu'ils ne vont pas "voler" cet argent, mais l'imprimer eux-même en s'enfermant dans l'institut, tout en gardant une soixantaine d'otages sous la main, qui fait aussi office de main d'oeuvre gratuite. La règle d'or est de ne faire aucune victime, afin de s'attire l'empathie de l'opinion publique une fois le casse terminé.
Malgré un scénario assez simple qui peut nous amener à nous poser comme question "mais comment vont-ils faire tenir ça en 20 heures?", la sauce prend bien, je n'ai trouvé aucune longueur et je ne me suis jamais ennuyé devant le show, chaque épisode ou presque se terminant sur un cliffhanger, et étoffant la personnalité des braqueurs aux noms de capitales.
En définitive, le buzz est plus ou moins mérité, la série reste agréable à regarder, plutot bien jouée pour un casting complètement inconnu (mention spéciale à Berlin aux faux airs de Trevor Philipps), en attendant la suite prévue pour avril sur Netflix (mais déjà diffusée en Espagne)