Critique après visualisation des parties 1 et 2.
La Casa de Papel à fait du bruit, beaucoup de bruit. Elle a cartonné en Europe, même si elle n'a en revanche pas passé l'ocean pacifique pour se faire un nom aux Etats-Unis.
Pour moi, il n'y avait pas forcément de raison de s'extasier autant devant cette série, car même si elle est sympathique à regarder, je n'ai pas trouvé le tout si passionnant.. Dommage pour moi me direz vous, pourtant la fin de la Partie 1 et le début de la Partie 2 ne me laissait pas de marbre, et c'est à ce moment que j'ai le plus apprécié la série. Quelques scènes comme le déguisement de clochard, le passage avec la Gatling ou évidemment la chanson Bella Ciao resteront en tête, bien écrit et bien réalisé.
Dommage donc que de nombreuses faiblesses scénaristiques viennent noircir le tableau. En effet, nombreux sont les passages que j'ai trouvé niais, ou alors sans intérêts. Par exemple, j'ai trouvé très intelligent quand la série parle du syndrome de Stockholm, et du coup très dommage qu'elle l'oublie ensuite. Les quelques morts de personnages sont là aussi assez moyenne, très mal réalisé et dénué d'émotion. Il y a un pourtant l'un d'entre eux qui était mon personnage favori...
Il faut aussi dire que les braqueurs m'ont divisé.. Denver, Tokyo et Rio m'ont tout les trois saoulé, insupporté, alors que Raquel, le Professeur, Helskinki ou Berlin m'ont vraiment plu.
C'est peut être le final qui m'a vraiment déçu, plein de banalité et de guimauve, laissant à l'abandon beaucoup de points intéressants et frôlant même certaines incohérences.
Je sais bien que mon point de vue est loin d'être universel et je regrette de ne pas avoir autant accroché que la majorité du public mais pour moi La Casa de Papel reste une série simplement sympathique, qui avait pourtant les armes pour devenir une incontournable de Netflix.