Je ne pense pas utile de relater en détail le synopsis tant il est connu. Ne nous leurrons pas, le parti pris est celui inverse de Taxi driver : autres temps autres mœurs, ici, on ne nettoie pas les rues des divergences, on les peuple. Cela étant ça passe, on s'y fait plutôt bien car la transgression est ailleurs , elle est minutée malgré les accidents, elle a l'air honnête et plutôt sympathique. Une bande de laissés pour compte décide de suivre un semi autiste pour casser la banque d'Espagne. Le propos à lui seul séduit. L'intrigue est tendue, plutôt bien développée , voire léchée, les 4 premières saisons, mais s'épuise saison 5, où peut être les auteurs doivent contractuellement rendre des comptes, pisser de l'idée, tandis qu'ils n'ont plus rien à boire. A moins que la production n'impose un cahier des charges à sa sauce. Alors s'annoncent de façon périodique et inappropriée des thèmes cul cul et concon sur la théorie des genres, l'amour intersexes, l'homoparentalité, le sexisme etc...tout ça n'ayant absolument rien à voir avec le casse de la banque d'Espagne. On ne peut s'empêcher de penser qu'une fois de plus on mélange serviettes et torchons pour favoriser 1 idée au lieu de servir un récit. Reste que la série est bonne, très bonne les 4 premières saisons.