Une station balnéaire frappée par un nuage singulier.Soit.On reconnaît des effets spéciaux employés pour marquer les esprits, des premières constatations inexpliquées ( un gamin change de couleur d’yeux, une mère de famille n’ a plus ses cicatrices et retrouve goût à la vie depuis la mort de son petit garçon, un autre a le pouvoir de guérir par le toucher...).C’est spectaculaire d’entrée et après? Il va bien falloir trouver des explications sensées, rationnelles à un moment ou à un autre.Tel est l’enjeu de la dernière vague et on est en droit de se demander si l’effet de sidération entretenu pour poser le cadre de la série va confirmer dans le story-telling.A suivre.Ce qui crée l’équilibre instable de la dernière vague, c’est la récurrence des phénomènes subis depuis le premier passage du nuage et les tentatives de réponses des scientifiques ( représentées par la femme médecin et le professeur de sciences physiques).Les hypothèses s’amoncellent, le groupe touché par le nuage interagit mais toujours pas de première certitude au quatrième épisode. C’est pénible.C’est finalement au dernier épisode que tout ou presque se débloque. Même si l’importun phénomène est apparemment vaincu, ses séquelles s’insinuent jusque dans les derniers plans. Série d’atmosphères, la dernière vague oscille jusqu’au bout sur l’étrangeté du phénomène partiellement cerné mais encore plein de zone d’ombres. Hitchcock savait déjà bien faire cela des décennies auparavant.