En voyant la bande annonce de "la maison", je pensais voir la série française qui serait au croisement de "succession" et de "le diable s'habille en Prada".
Après trois épisodes, il n'en est rien.
Après des propos racistes, un directeur artistique tombe en disgrâce jusqu’à devoir céder sa place à une jeune styliste inexpérimenté ...
De "succession" la série ne reprend que le luxe tapageur et qui tombe ici comme un cheveux sur la soupe tant les personnages n'ont pas l'épaisseur pour l'incarner.
Comment la maison "LeDu" à pu être le fleuron de la mode française en étant dirigée par des pieds nickelés comme ceux là.
Le "directeur de la communication", titre ronflant qui à été octroyé au raté de la famille qui, ne pouvant devenir styliste, devait bien être recasé.
Quel poste peut on donner à celui qui ne sait rien faire ... diriger la com' bien sûr. A part se faire faire des fellations par des inconnus ou de sauter le standardiste, il se ronge les ongles en regardant doucement son patron couler et la boite avec.
C'est une entreprise familial, il se devait donc d'y avoir du népotisme, des parasites mais de là à ce qu'il n'y ait que ça ? non, ce n'est pas crédible. Aux postes clefs, il y a toujours des personnes qualifiés qui "tiennent rennes".
Mais, en suivant l'histoire, on se rend compte que le milieux de la mode n'est pas le sujet principal.
Nous voyons s'installer l'histoire de Paloma et Hi-Je, deux stylistes clochardes (elles vivent dans leur minibus).
Paloma est la fille de l'ex amant du directeur artistique actuel et en quête de l'histoire de son père qui est mort quand elle avait deux ans.
Elle se fait connaître en volant des rebus aux maisons de haute couture et en les recyclant, pardon en "upcyclant" (plus classe) et deviennent, en l'espace d'un défilé, l'avenir du monde de la mode ...
Le milieux de la mode ne doit pas être si passionnant pour qu'il y ait obligation d'introduire ce genre de trame social. Nous n'aurions pas simplement pu suivre le développement d'une collection avec les rivalités entre les deux maisons, il y aurait eu des choses à dire non ?
Mais non, il fallait absolument, qu'il y ait ce volet social de la métisse avec sa copine asiatique. Social et et bien-sur WOKE !!!
Car l'ensemble de l’œuvre transpire le wokisme ... en prenant un peu de recul, on pourrait résumer ainsi les grandes lignes :
- les jeunes contre les vieux ; "il faut dépoussiérer", "boomer jusqu'au bout" --> les vieux ne savent rien et heureusement que les deux clodo sont là ... car c'est elles qui ont raison.
- inclusif : la majorité des coulples sont mixtes et quasiment tous homosexuel ...
- cancel culture : et bien sur, quand ça ne plaît pas, on "cancel" ...
Et bien sur, la bien-pensance nous rappelle que le racisme n'est pas tolérable, jusqu'a cette scene risible où, en suisse dans une cure thermale, un couple de senior s’arrête devant le styliste (qui ne les remarque pas) et se disent tout bas :"oh regarde c'est le styliste français, le raciste, oooh" et le couple reste à le regarder marcher ... ahuri ...
oui, d'accord, la leçon est retenue, "le racisme, c'est pas bien".
Franglais irritant. Il y a là peut être les codes de la mode, je ne sais pas mais je ne peux
m’empêcher de voir dans les mannequins obèse, le ventre à l'air avec la graisse qui gigote ou les hommes maquillés comme des prostitués de bas étage une volonté d’asseoir un wokisme qui pique les yeux.
Aucune nuance, aucune subtilités, les personnages sont lourdingues, caricaturés, les intrigues sont simplistes, on les voit venir à des kilomètres …
Bref, du bon gros rouge qui tache et qui contraste avec ce milieux du luxe dans lequel la série prétend nous plonger.
Au moins, Netflix, assume son wokisme.
pas de 4eme épisode pour moi.