Si la relation parents / enfants est un thème souvent présent dans le petit écran, elle l'est rarement de manière aussi sombre. Il est question ici d'une mère dingo sombrant progressivement dans le fanatisme religieux. Il est question ici d'enfants victimes de violence et d'emprise psychologiques, de séquestration et, par voie de conséquence, d'adultes avec des traumatismes mentaux profonds.
Le schéma narratif est tel que l'on ne découvre l'ampleur des violences et des traumatismes qu'au fil des épisodes.
La Mesias est d'une noirceur comme on en voit rarement à la télé. Plusieurs séquences m'ont fait lâcher une larme. On n'en sort pas indemne.