Après avoir vu, difficilement, le premier épisode, l'envie de ne pas aller plus loin a été grande. Le mauvais temps automnale et la volonté de laisser un peu de chance à une série française (qui ne fait pas de la série française classique), m'a poussé à aller plus loin.
Réécriture fantastique d'une période de la révolution française, où des hommes et des femmes, au sang bleu, développent des pouvoirs
de guérison
extraordinaires, avec son lot de contre-parties. Le traitement, d'un premier abord caricatural, diffère néanmoins des stéréotypes américains. Les décors (trop) soignés, les costumes (trop) recherchés, les dialogues (trop) théâtraux, la photographie (trop) contrastée, font de cette série pleine de "trop" une véritable BD filmée, où tout doit être accentué pour poser l'ambiance. Sous ce prisme, et pour les amoureux des BD à la française, la série devient alors bien plaisante.
Mais, pour celles et ceux qui ne partageraient pas cette sensibilité, cela peut vite virer au nanard gore proche du grotesque.