Dans la série Lark Rise to Candleford on suit les aventures palpitantes de la jeune campagnarde Laura, devenue employée d’un bureau de Poste. Arrivée de Lark Rise, village de sept habitants connus (par ordre d’importance j’ai nommé : Papa, Maman, Tavernier, Amoureux friendzoné, Voisine hystérique et Couple de voisins très clairement atteints de démence sénile), Laura s’en va travailler à la « ville » de Candleford (attention révélation : tout était expliqué dans le titre de la série!). Candleford c’est une mégalopole regroupant des commerces et des institutions aussi divers que variés comme : un Manoir, un tailleur, une forge, une prison qui sert à entreposer les semis pour l’hiver et un bureau de Poste. Fin de la visite.
Dans cet univers délirant d’action Laura et ses amis vont vivre des aventures formidables : distribution de courrier, amourettes dans les bottes de paille, préparation de gâteaux nécessitant 12 œufs, achat de mandats postaux, décryptage de télégrammes, préparation de l’hydromel de l’année, sculpture sur pierre, vente de tonneaux de bière et mesure des quelques kilomètres séparant le village et la ville. Dans un épisode Laura va même vivre la trépidante épopée de la perte d’un colis ! Les cliffhangers nous tiennent en haleine et on se demande bien si le Squire (entendait par là le chef de tous ces joyeux drilles) va faire abattre le chêne centenaire, si le portail du manoir sera fini à temps et si Laura va retrouver son colis.
Issue des nouvelles de Flora Thompson, écrivaine anglaise de nouvelles semi-autobiographiques publiées entre 1939 et 1943 , la série se concentre sur la vie des campagnes anglaises à la fin du XIXème siècle.
Sous ses airs moqueurs, ma critique détient cependant une part de vrai : cette série est une série pleine de rebondissements. Certes les actions ne seront pas toutes à fait aussi palpitantes que dans GOT, mais elles s’inscrivent dans leur temps, à leur échelle. Les personnages, bien que caricaturaux à l’extrême, font partie de ce paysage anglais où toute chose à sa place et où il y a une place pour chaque chose. Lark Rise to Candleford n’a rien d’ennuyeux. On ralentit le rythme et on s’offre un vrai moment de calme. C’est une série qui met de bonne humeur de par sa simplicité. C’est lent, c’est agréable. A condition de savoir prendre le temps de le perdre.