Rentrez dans la 4ème dimension avec cette série qui exsude le nanard par tout les pores. Si au départ il y avait une trame avec le truc du collège un peu particulier qui « répare » les cœurs brisés, elle est vite oubliée.
Elle laisse place à un bordel complètement desorganisé. Vous pourrez voir des élèves dansant Saga Africa dans une mini salle de classe, tandis que d'autres feront mine de courir autour d'une piste d'athlétisme ridiculement petite, il y aura un faux Toutânkhamon joué par Boris Terral en guest star, une poupée gonflable (oui dans une production pour la jeunesse) et une langue en plastique baveuse (ressemblant fortement à un godemiché). Et puisque c'est Jean-Luc Azoulay qui est aux commandes, quelques scènes de fétichismes de pieds qui sont l'ingrédient indispensable à toute bonne production AB !
Vous vous posez ainsi de nombreuses questions sur votre toxicologie lorsque vous regardez le Collège des coeurs brisés.
Bonus: les échanges entre les deux profs respirent le sexe ... sans scène de sexe.
En même temps, c'était un peu difficile de tenir une série à partir d'une chanson de Dorothée ...