Bien loin d'être un échec, un bijoux au touché mat

Wahou...Je ne vais pas vous pondre un roman, je vais m'exprimer avec le coeur.

On pourra reprocher à cette minisérie d'être tristement mini, ce qui est rude une fois la fin arrivée, mais cela lui donne un vrai prestance avec un début un milieu et une fin, ce qui étrangement devient rare.
Mais parlons plutôt de son vrai défaut, la structure, très convenue, très simple bien plus que sobre, ne laissant jamais place à la surprise, ni à l'éclat, mais propre.
Ce qui attention, ne laisse pas de coté des thèmes très intéressants et bien abordés dans un meli melo très bien orchestré!

Voilà, ce n'est tout ce que j'ai trouvé de gênant...Parce que maintenant parle de la photographie, de la musique, de la mise en scène, du rythme, des acteurs, des costumes des décors...
Sabre de bois! quel pied!
Bercé au Wes Anderson et au Kubrick les réals nous ont envoyé un savoir-faire éblouissant, sublimé par une photographie si douce et mat, me rappelant les grandes heures de la pellicule, toujours allongée dans une lumière, mais une lumière... Pour la première fois, merci au numérique d'avoir cette sensibilité de filmé en si basse lumière c'est vraiment sublime, l'atmosphère est excellente.

La musique, vous écouterez, on chialeras ensemble autour d'un thé après.
Carlos Rafael Rivera nous a régalés par des reprises monumentales

Pour ce qui est du jeu des acteurs, c'est très sain, et sans faute apparente avec quelque grands moments pour les personnages secondaires majeurs et un casting éclatant à mes yeux.
Pour Anya Taylor-Joy, je conçois que ce ne soit pas au gout de tout le monde, elle a un jeu froid et sombre, accompagné par ce visage de porcelaine sublime et terrifiant, moi, je suis conquis.

En bref, allez voir!
C'est vraiment top!