Je n'aime pas les échecs de base mais j'ai adoré cette série

Que dire qui n'as pas été encore dit ... Cette série est incroyable à tous les niveaux. L’ambiance sonore, visuelle, les personnages, les décors des années 50-60, tout est millimétré et sublimé par des élans de vie, d’amour, de haine. Je ne suis pas un grand fan des échec car du mal à bien comprendre les règles, j'ai une préférence pour les dames mais malgré tout j'ai aimé.

La puissance de l’accompagnement musical ou encore l’aura dégagée par Anya Taylor (qui au passage, semble être née pour incarner ce personnage), les décors, les plans, les costumes de l'époque, les lumières autant dans les décors que sur les échecs eux mêmes. Une série présentant l'ascension d'une prodige, maitre de son domaine, à la recherche d'une identité et voulant découvrir ce qui est essentielle pour elle. Les nombreuses dénotations ingénieuses, qui sont en particuliers adressés aux échecs et plus précisément aux différents perceptions visuelles et auditives de celles-ci, favorisent sa fluidité et notre immersion

Où comment une série peut sublimer un jeu de société car la vente d'échecs a eu un succès monstre dans les petites boutiques spécialisées ou même dans les magasins de jouets ces dernieres semaines et à mon avis des échéquiers vont se trouver au pied du sapin pour ce Noel.

S’il y a bien une leçon à retirer pour ma part, c’est que les succès populaires et les tendances sont parfois justifiés, et qu’il faut parfois mettre de côté ses aprioris et que Netflix ne fait pas que des trucs nuls . "The Queen's Gambit" est aux échecs ce que la saga "Rocky" est à la boxe.

Je suis sur que dans 10 ans on en parlera encore

Note : 8/10