L'éducation sentimentale
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le 9 juin 2015
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Si je te dis premier samedi du mois ?
Tu vas surement me dire que c'est le jour où tu donnes rencart à tes potes au Macumba pour aller te dandiner sur des rythmes Salsa joués par des Cubains de Clermont-Ferrand, hein ?
Ou alors tu vas me raconter que t'es resté figé sur France 2 à regarder Patrick Sebastien mater en loucedé le décolleté de Rika Zaraï en présentant d'une seule main le prochain numéro des Frères Martosse devenus célèbres en cassant des noix avec leur zboub hypertrophié ?
Pas de ça avec moi mon con !
Je sais très bien où t'étais les premiers samedi du mois vers minuit, vieux dégueulasse.
T'avais fermé ta turne à double tours, foutu une chaise devant la porte au cas où et sorti de ta réserve perso ton putain de rouleau de sopalin triple épaisseur, hein, raclure !
Pour rien au monde tu serais allé te bouger le fion sur de la Techno Makina sauce Paëlla au baloche du coin. Même t'imbiber peinardos au rosé made in Languedoc dans un quelconque bar borgne à deux pas de chez toi te paraîtrait inconcevable.
Le premier samedi du mois, à minuit, c'est CANAL !!
Lunettes sur le pif, slibard aux chevilles et bave aux lèvres, c'est parti pour le porno du samedi.
Les plus grandes stars du genre se donnaient rendez-vous tout les mois pour élargir les élastocs de ton calbar et cramer ton argent de poche en rouleaux de papier absorbant.
Les grandes stars du monde entier venaient te rendre visite dans ta petite chambre parfumée aux chaussettes sales et à la ganja.
Les Américaines d'abord, cramées par les U.V comme de vulgaires Franck Dubosc, des pare-chocs 100% silicone et une bouche de la taille d'un BigMac.
Les Italiennes, ensuite, viennent passer le bonjour au calamar qui dort encore au fond de ton slip; les formes généreuses, la bouche en coeur, l'accent chantant et roulant des fesses comme elles roulent les "r". Toute l'Italie dans un décolleté.
Les Françaises viennent terminer la visite, fraîches comme des roses, accessibles et excitantes comme ta voisine d'amphi' et prêtes à tout pour remonter le moral du pays.
Le tableau est complet.
Enfin presque complet.
Parce qu'avant le film tant attendu, un petit module informel sur l'actualité de l'industrie pornographique nous était présenté. Vandel, Devoise ou Clara Morgane venait pendant une dizaine de minutes nous donner les nouvelles tendances du X.
Un tour d'horizon de tous les secteurs plus ou moins connus de cette industrie si mystérieuse.
Des petits reportages sur la faune bigarrée des backrooms de boîtes échangistes.
Ces femmes de notaires ou de médecins déambulant en dentelles, le fion à l'air, sur des musiques eighties, buvant des coupettes de mousseux éventé en prenant des mains au cul par quelques bourgeois ventrus et transpirants.
Des caméras indiscrètes s'insinuant dans ces "Coins câlins" labyrinthiques empestant la sueur et la vaseline parfumée à la fraise, filmant ces partouzes Capagathoises sans la moindre gêne, ces partouzes égalitaires, ces orgies qui ne connaissent pas la "Fracture Sociale". Une mixité sociale étonnante donnant l'opportunité à Madame la colonelle "De Machin" de soupeser d'une main l'attirail velu de Monsieur Dos Santos maçon de métier et Portugais d'apparence tout en saluant de l'autre, Monsieur le Maire venant juste d'arriver avec sa femme et sa maîtresse.
Un véritable travail d'enquête fouillé et pointu.
Ou bien ces interviews sur le vif d'actrices débutantes et voraces, futures égéries Dorcel, interviewées dans le plus simple appareil et souvent la bouche pleine.
Des entretiens très complets où le journaliste demandait à la belle son cursus scolaire tandis que l'ami Richard Lengin, accroché à sa croupe, tentait de crocheter à la sournoise la petite porte de derrière.
Un questionnaire informatif où l'on apprenait entre deux soupirs, que la jolie demoiselle venait de planter son Bac Français à l'oral, ce qui semble t-il soit la seule chose que cette nymphette puisse rater à l'oral, à en croire le visage congestionné de son musculeux partenaire.
Toutes les tendances du cul étaient passées au crible et analysées par quelques journalistes conscients d'avoir le plus beau boulot du monde.
Des nouveaux gadgets sexuels à tête chercheuse ou à détecteur de métaux, de toutes les tailles et de toutes les couleurs.
Des jouets pour pucelles et pour putains. De la gamme "King Size" rose fluo "Rocco Siffredi Style" jusqu'à la "zézette porte-clés" toute mimi pour débutantes effarouchées, estampillée "Djee VanCleef".
Un marché du porno en pleine expansion. Du cul pour tous les goûts.
De la mamie aux jambes poilues et au fort accent Germanique chères à l'ami Lazein jusqu'aux nymphettes peroxydés aux attributs fessiers et mammaires surdimensionnés tant vénérés par ce vicelard de Ritchie Grayson.
Tout les styles, toutes les perversions expliqués à la ménagère de moins de cinquante ans et à son vicelard de mari.
Voilà mon pote!
Une petite mise en bouche pornographique avant le plat principal plein de boobs hypertrophiés et de petits abricots juteux.
Un module paillard et rigolo sur une industrie en plein essor et encore largement méconnue.
Des préliminaires sympatoches plein de dentelles et de vaseline, de sourires et de tension sexuelle et bien souvent plus excitants que l'acte en lui-même.
Alors à la question: "Qu'est ce que tu fous le premier Samedi du mois vers minuit ?"
Te creuses pas la tête à chercher une réponse, vieux.
On a pigé.
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le 21 juin 2015
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