Lynch et Kubrick meet Marvel

Wow, que dire d'autre à propos de ce premier épisode. Nous entrons dans une aire nouvelle, où enfin, un réalisateur à les couilles de proposer quelque chose de différent. Différent par rapport au trillions de bouses audiovisuelles pondues par Marvel ou Dc comics cette dernière décennie. C'est comme si le cinéma de Lynch et Kubrick avait fais un enfant avec l'univers du comics, "c'est vous le père ? Mes félicitations, c'est un beau bébé!". Quel grandiosité par moments, que ce soit les plans ou bien la mise en scène, tout est travaillé au millimètre.
La linéarité confuse du récit peut sembler déroutante de prime abord, rien de choquant quand on réalise que l'on vogue dans l'esprit trouble d'un mutant schizophrène. Mais c'est sans parlé de l'esthétique qui nous pose sérieusement la question de l'anachronisme ! Mais quand, diantre, somme nous !? Ou alors, les années 70 n'ont jamais été démodées et alors dans ce cas là pas de problème, jme laisse pousser les favoris et j prends des selfies dans ma voiture sans chauffeur de modèle pontiac GTO de 69.
Je m'égare un peut, mais tout ça pour dire que ces partis pris amènent en fait une touche d'originalité et confère ce qu'il faut de charactère à ce show très prometteur afin de lui créer une vraie identité. Et ouai c'est pas comme les fans de Arrow qui se rendent compte au bout de 10 min qu'ils sont en train de mater un épisode de Flash, petit tacle au passage à ces deux séries de mer....
Pour finir, une petite dédicace aux quelques plans séquences très intéressants qui apporte une vraie dynamique, qu'ils soient contemplatifs, ou bien, plus sauvages, comme celui à la toute fin de l'épisode.

Bref, c'est ballsy alors allez y !