Le pitch de senscritique parle d'une fiction. Le podcast est fait de telle façon qu'on a plutôt l'impression d'écouter une auto-fiction, voire une autobiographie. Signe qu'au moins, cette partie est parfaitement réussie. On y croit. Mais peut-être est-ce réel, après tout.
Le pitch de senscritique parle d'explorer les chemins du désir féminin, cachés ou non. Encore une fois, je serais plus précis. En effet, la narratrice parle de ses chemins à elle. Mais c'est vrai que le sujet est abordé de façon extrêmement contemporaine.
L'évolution de la masturbation, commençant à l'adolescence par la lecture de bandes dessinées cochonettes, finissant par les video de pornhub aujourd'hui, par exemple.
A la réflexion, j'ai presque l'impression que l'autrice (auteure, auteur, je suis pas chiant), fait de la gonzo-sociologie : elle parle d'elle-même (ou d'une elle-même imaginaire) pour proposer une analyse de comment la sexualité des femmes a évolué sur ces 20-30 années avec, de fait, la banalisation du porno, l'ouverture à d'autres sexualités, la poursuite de l'émancipation des femmes (je sais, on n'est pas au bout, mais au moins on avance un peu, avec, certes, quelques frictions...).
Un documentaire au final intéressant, qui peut également éclairer le pauvre mâle que je suis sur la façon dont les femmes vivent le sexe.